Le Mexique est un pays dont j'ai fait la connaissance en 1995, par hasard. Et depuis, je suis resté coincé. 

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samedi 18 décembre 2010

Bochapo

Alors à la demande de D...na qui se reconnaîtra, voici une foto du bochapo.


En voilà un achat que je ne regrette pas : il y a déjà un caca d'oiseau sur le dessus.

Amethyste

Aujourd'hui, quesadillas au marché.


Les quesadillas, la verdura qui va bien, la petite sauce qui pique, une agua de papaya dans un verre à peine ébréché et même de la lecture.
Caisse que vous voulez-t-il de mejor ?

Un pur régal, presque aussi bonnes que celles d'Amethyste.
A propos Ameth, voici une info qui devrait t'intéresser :

Maras copian técnicas de narcos mexicanos

Gadget

Dans le métro de México, c'est plein de vendeurs de n'importe quoi : 
Chouinegommes, chocolats, livres de recette ou de médecine, CDs pirates, jouets, gadgets, etc.

Ce jour là, dans ma rame, c'était des stylos contenant un plan du métro de México.
C'est bien pratique.
Et pour 5 pesos pièce, hein, ya rien à dire non plus.
En plus, j'avais besoin d'un stylo.
 
Et au verso, il y a le calendrier 2011. Caisse vous voulez-t-il de mejor ?

Video

Ayé, j'ai trouvé le truc pour mettre une video sur le blogue.
Comme je ne pouvais pas la charger directement depuis le fichier source, je l'ai hébergé chez Youtube.
Il a fallu créer un compte et le chargement a duré 139 mn pour 1 mn de film...

Mais bon, voici donc :

CLICK !

San Miguel de Allende

Bonjour à C...57 qui se reconnaîtra

Bonjour à T...ga qui se reconnaîtra

Là, on évite les commentaires graveleux, merci

A ce prix-là, c'est un plaisir d'être malade

Feu !

En tacos mangeant dans San Miguel le soir, j'assiste à la confection d'une machine infernale.
M'enquerrant auprès de l'artisan, il appert qu'il s'agit d'un "castillo".


Sans trop savoir de quoi-t-est-ce qu'il s'agite, je devine que ça doit faire du bruit et de la lumière.
Le mec et ses (très) jeunes apprentis se démènent, car l'usage de la chose est prévu pour ce soir 22h.
Mèches rapides et poudre noire jonchent le sol.
A mon avis, vaut mieux éviter de fumer dans les parages.
D'ailleurs personne ne fume.


Puis la structure est érigée, maintenue par des cordes attachées aux balcons environnants.
Il y a même un môme d'une 12zaine d'années qui tiendra un bout de corde pendant toute la durée du show...


Enfin, comme je m'en doutais un peu, le feu est bouté à la machine et ça pête dans tous les sens.
On est au coeur du pestacle et fusées et escarbilles nous pleuvent sur le caillou.

 

Enfin l'ultime partie est allumée et, Ô miracle, une apparition !
Par contre, "FENETI", je sais pas.
Peut-être le nom de l'artisan ?


Hip Hop Indigène

San Miguel de Allende.
Comme aujourd'hui nous sommes le vendredi 17 décembre 2010, ça doit être la fiesta du vendredi 17 décembre 2010.
Je tombe par hasard sur cette sympathique manifestation et croyez-moi, j'ai passé un bon moment !

Danse au son du tambour et des grelots (coquillages ?) aux chevilles des danseurs
 
Cette photo m'inspire deux commentaires : que ce petit jeune homme est bien mignon, et que de gringos, point !
 
 
 
 


Du coup, j'essaie la video.
Si ça ne fonctionne pas, ne m'en voulez pas, c'est ma première fois.
Essai :

CLICK !

vendredi 17 décembre 2010

Hummer

Je ne suis pas trop fan des voitures en général et des gros 4x4 en particulier, mais cruiser de nuit dans Mexico dans un Hummer, c'est une expérience intéressante.

Paco déplie son mètre 98, qui est logé au large dans le Hummer
On dit que pour voir un narco, il faut chercher un Hummer avec une blonde comme passagère, et regarder qui est au volant...

Anecdote rigolote :
Comme on passe dans une ruelle étroite et sombre, je m'inquiète de la chose.
Paco me répond : Nous sommes dans une voiture de narcos, nous sommes des narcos et nous allons te découper en morceaux !
Un moment plus tard, j'ouvre ma fenêtre car il fait quand même bien chaud dans l'auto et Cucarachaloca s'écrie :
"¡ TRATA DE ESCAPARSE !"

Assez confortable dans l'ensemble
En ce qui concerne l'insécurité à México, il faut bien reconnaître qu'on se sent assez à l'aise dans ce type de véhicule.
Pas loin de 3 tonnes, carrosserie style blindage, puissance de fou (en rapport avec la consommation).

Rien que la taille des roues, hein..

San Miguel de Allende

Aujourd'hui, je ne vais pas pouvoir visiter beaucoup, j'ai du boulot.
Donc, programme allégé : coiffeur et acheter un bochapo.

Dans l'ensemble, je suis plutôt bien installé :
Comme à la maison (presque)
Quelques images pour vous faire patienter :

Niño y Guitarra, Mercado Jamaica
Churros con Nutella (mejor con Rompope), Coyoacan

jeudi 16 décembre 2010

Baños

A Tepoztlán est un monastère du XVIe, nommé "ex-convento de la Natividad".

En voici la pièce majeure, los baños :


Les moines étaient de sacrés déconneurs à l'époque !
Au dessus de chaque poste de travail se trouve une inscription en partie effacées par les outrages du temps, mais heureusement retranscrite par de distingués linguistes.

Morceaux choisis :


Ceci dit, l'ouvrage est sympa et n'a rien d'un monastère austère :


La vue depuis les différentes ouvertures est tout bonnement splendide.
Il devait faire bon  vivre entre ces murs.

Dans le cercle, la pyramide de Tepoztecatl dont de je viens de descendre

British Petroleum

Un petit coucou à nos amis de la BP dont la participation à la préservation de notre environnement n'a d'égale que leur soif inextinguible de profit.

Exposition en plein air le long de la cathédrale de México

mercredi 15 décembre 2010

Tepoznieves

A Tepoztlan, il a un grand glacier, fort bien approvisionné.

Voici la liste des délicatesses :


Mango, elote, arroz... Curieux mais sympa.

Pitaing !

Un point de vue pareil, ça se mérite.
D'ailleurs, je ne sais pas si vous le méritez...
Bon, ça ira pour cette fois, mais c'est la dernière :


Quand je dis que ça se mérite, c'est pas des vannes.
A une bonne heure de bus de México, la petite pyramide de Tepoztecatl se situe dans les montagnes sacrées entourant le pueblo.
Elle est accessible après une grimpette de deux kms et de presque 500m de dénivelé.
Pour ma pomme, ça représente 1h de galère.
J'aurais pu mettre moins de temps si j'étais allé plus vite. Voyez-vous ?
Dans l'ensemble, je ne me plains pas : le décor est somptueux.


Et quand on atteint le sommet, on est accueilli par une joyeuse bande de coatis, pas trop farouches et très chahuteurs.
J'aime bien ces bestioles.


Quant à la pyramide elle-même, bon, hein, c'est une vieille pyramide, hein ?
N'y allez pas pour boire un coup, ya que dalle. On n'est pas à Chichen Itza.
Pour l'ambiance mystique, c'est au poil.
Et ça fait du bien de se reposer au soleil (ou à l'ombre, il y a tout ce qu'il faut sur place).
Le plus rigolo, c'est qu'une fois arrivé au pied de la pyramide, si l'on veut profiter du fruit de ses efforts, il faut verser une obole de 37 pesos à l'employé de l'INAH, le malheureux qui doit se taper l'ascension tous les jours...


A la descente, j'ai croisé une petite procession indigène, avec copal et tambourin.
Il faut dire que le culte de Tepoztecatl est toujours en activité, ce qui me semble normal : c'est quand même le dieu Aztèque du pulque, des ivrognes et de la fertilité...

  

Comment dites-vous ?
Je n'ai pas donné le nom du village ?
Eh bien c'est fait exeuprès.
Celle qui me donnera la solution gagnera toute mon estime.
Ça vaut le coup, non ?

Réponse : Tepoztlán, GNÉ Delfina !