Le Mexique est un pays dont j'ai fait la connaissance en 1995, par hasard. Et depuis, je suis resté coincé. 

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samedi 13 décembre 2014

Interlude provisoirement provisoire

Soirée énorme autant qu'imprévue.
Connexion improbable, je suis loin de chez moi sans ordi ni iPhone et j'ai juste eu le temps d acheter une brosse a dents à l'Oxxo.
Conference privee sur l'avancement des travaux à Teotihuacan.
Je suis sur un petit nuage Aztèque.
Plus d'info sous peu et fotos...

En attendant, départ pour qques jours du côté de Metepec sans internet.

@++ les petits zamis !

Cumpleaños

Je n'ai pas le souvenir d'avoir déjà fêté mon anniversaire le jour même.
Ben cette fois : si !

Alors voici en image comment ça se passe ici à México DF.

Mise en bouche
Buffet
Serveurs
Gâteau personnalisé
Coupage du gâteau
Chantage des Mañanitas 
Cadeaux 
On fait chanter les ancêtres…
…et danser les viejitos.

Un moment bien sympathique dans une ambiance familiale et conviviale.
Je suis sidéré du nombre de chansons que les Mexicains connaissent et sont capables de chanter en choeur.

Chansons de Guanjuato, de Morelia, de Veracruz, de Jalisco, chansons d'amour,  chansons d'humour, chansons dédiées au pays...

Quand je leur dit que nous autres Français, on ne chante pas, on n'a pas de chansons régionales ou traditionnelles, ils ne me croient pas.


vendredi 12 décembre 2014

Caisse que c'est ? (III - solution)



C'est un des gâteaux dont j'ai été régalé pour mon anniv.
Régalé, c'est un bien grand mot, hein...
Disons que c'est plus agréable à l'oeil qu'au palais.
Ce sont des fleurs et des fruits pris dans de la gélatine insipide.

Améthyste, t'es trop nulle.

Un viaje por el rock

C'est le nom de la déco de la station Auditorio, réalisée par le muraliste Mexicain Jorge Flores Manjarrez, qui a tenté de représenter tous les artistes qui se sont produits à l'Auditorio Nacional.



Jorge est reconnu comme un "muraliste", au même titre que Diego Rivera il y a presque cent ans.
Il qualifie son travail de "Rock Rupestre".

Amusez-vous à reconnaître les stars :








Caisse que c'est ? (II)

Bon alors j'ai déjà un gagnant 
pour le JEU ci-dessous.

Cousinus92 a trouvé, 
mais quelque part il n'a pas trop de mérite : 
on était ensemble quand j'ai shooté 
la photo.


Allez, une autre photo.
Ça devient trop fastoche, maintenant...

jeudi 11 décembre 2014

Caisse que c'est ?

JEU !

Alors comme dit en objet, 
il faut deviner de quoi-t-est-ce qu'il s'agite 
dans la foto si deux sous :

Pulque

M'étant laissé surprendre par un micro-sommeil dans le trolley, j'ai raté mon arrêt et ne m'en suis aperçu qu'une septaine d'arrêts plus loin, au niveau de Popocatépetl / Saratoga (ligne A, Terminal Norte - Terminal Sur).

L'affaire commence à devenir légèrement ennuyeuse lorsque que je me rends compte que je n'ai pas les quatre pesitos nécessaires à ma rétro-transportation, les chauffeurs ne rendant pas la monnaie.

Il est 19h et il fait nuit.

Fort heureusement, un accort établissement me suggère qu'une cerveza serait la bienvenue et me permettrait de transformer un billet en petite monnaie.


J'investis alors les lieux et me trouve illico dans une salle genre entrepôt désaffecté.
Les tables croulent sous le poids de gigantesques chopes plus où moins remplies d'un liquide blanc, qui doit avoir des effets aléatoires sur le comportement humain, puisque certains consommateurs dorment sur leur table, d'autres chuchotent avec des airs de conspirateurs, d'autres encore parlent fort avec de grands gestes…

Je me vois vite informer qu'en ce lieu point n'est servie la cerveza par moi convoitée, et qu'on ne sert que ˝puro pulque˝.
Je me trouve donc dans une pulquería.
Sans hésitation, je dis que ça ira, me réjouissant par avance d'ajouter cette expérience inattendue à mon bagage mexicain.
—˝Blanco˝ me demande le loufiat ?
—˝Claro˝, lui répons-je avec assurance, ignorant qu'il existât des couleurs de pulque.

A l'aide d'une louche en plastique, il puise dans un grand tonneau de bois peint et emplit une chope d'un litre qu'il pose fortement sur le zinc, en échange de 15 pesos.

Me voici donc face à mon premier pulque, l'instant de la révélation approche.


C'est marrant, mais je ne suis pas impatient d'ingurgiter le breuvage.

La couleur et la consistance font immanquablement penser à un liquide biologique autant que séminal que j'ai rarement eu la chance d'observer dans une chope et surtout en telle quantité.

L'odeur est fade et peu engageante pour ne pas dire franchement déplaisante.

Quant au goût, une fois que l'on s'est livré aux constations ci-dessus, la première gorgée est assez délicate, et seul mon fort tempérament me permet d'empoigner le récipient et de le porter à mes lèvres sensuelles.

C'est tiède, épais, gluant, peu agréable au palais, ça picote et mousse comme une bière un peu éventée.
J'estime d'ailleurs le degré d'alcool comparable.

˝La boisson des Dieux˝, que cela s'appelait au temps des Aztèques. 
Tu parles, Charles !

Buvant le calice jusqu'à la lie, je vide le litre en deux ou trois fois et quatre ou cinq minutes, tout en observant le comportement des mes quasi-semblables réunis en ce lieu.

Certains titubants viennent au bar chercher des litres de pulque dans un seau en plastique orange, qui leur est rempli au moyen d'une louche de même métal.

Une dame astique le carrelage avec une serpillère qui ferait dégueuler un putois.

Une autre dame, qui pourrait être la maman de Moctezuma, ânonne des trucs improbables en tenant par le cou un campesino qui n'entend visiblement plus rien, le flou de son regard en disant long sur le volume de Boisson des Dieux absorbé.

Mine de rien, le pulque doit avoir des propriétés de métabolisation foudroyantes, car je me retrouve rapidement sur un plancher flottant.
Pas une tempête, hein, juste un petit roulis, mais quand même.

Du coup, afin d'éliminer, je rentre à pied et ça me fait beaucoup de bien.


Tout savoir sur le pulque ICI ou ICI

lundi 8 décembre 2014

Téléphone (suite)

Avec référence à mes petits malheurs évoqués ICI, mon honnêteté foncière me commande de vous relater la suite (et fin ?) de ma mésaventure avec Orange.

Consécutivement à l'intervention d'une dévouée amie en France, samedi soir à la fermeture d'une boutique Orange, ces derniers ont activé l'option Monde de ma carte sim et aujourd'hui lundi 14:00 HF, il m'a suffit de redémarrer l'iPhone pour avoir immédiatement accès au réseau TELCEL mexicain.

Hop !

Artisanat Yucatèque

Entièrement fait à la main avec habileté et amour par Ann, 8 ans, Mérida, Yucatán.

Une pièce de collection qui m'est parvenue par Cousinus-Express à México DF, le jour pile de mon anniversaire, ce qui démontre une préméditation parfaitement organisée.



¡ Besitos x 1000 muñequita, 
nos vemos prontito !

dimanche 7 décembre 2014

Actu…






Etc.

Téléphone

                     Mode d'emploi

Alors j'ai bien des misères avec mes téléphones.

Mon Nokia mexicain a décidé de voler de ses propres ailes et n'a plus donné de nouvelles depuis plusieurs mois.

Mon iPhone Français, avec nouveau forfait pro acheté il y a 30 jours, refuse obstinément de fonctionner avec un réseau autre qu'Orange, car ces petits génies de la téléphonie française ont simplement omis d'activer la case "monde" lors du formatage de la carte sim, ce qui était convenu lors de l'achat et qui était une option que je possédais depuis longtemps.

Du coup c'est le boxon pour réparer leur erreur et la solution qu'ils proposent est amusante : il font gentiment une nouvelle carte sim (pas avant la semaine prochaine, hein), qu'une amie va insérer dans son iPhone à elle afin de l'activer, et ensuite me postera par DHL au Mexique, à ses frais.

Une interprétation bien franchouillarde du "Service Client", option PRO...

Mais bon, on ne va pas se laisser abattre, comme disait Descartes, je vais illico compromiser un nouvel appareil.




Voici comment ça se passe :

Le plus proche et le plus commode, c'est d'aller à l'Oxxo (prononcer "okso" et pas "okcho", hein, Delphina ?). Ils possèdent en effet une demi-douzaine de modèles qui vont de 399 à 2000 pesos, et vendent aussi les recharges de tiempo aire (temps de communication).

Je m'assure donc que le principe est bien celui que je connais, à savoir : j'achète le téléphone, on insère le chip, on le met en route, on me donne un numéro d'appel, on charge pour quelques pesos de tiempo aire, et je peux illico m'en servir tout de suite sans attendre immédiatement.

C'est là que le cabrón de la caisse, qui a fort bien entendu mon désir d'immédiateté, s'aperçoit qu'il est écrit sur mon front "pigeon de Français" et me sort une de ces répliques à la con dont certain petits margoulixicains ont le secret :"oui, ça fonctionne tout de suite, sauf pour le modèle économique, qui demandera plus d'un jour".

Je remercie avec un sourire qui se traduit aisément par "va te faire voir amigo" et file aussi sec au WallMart distant d'une cinquaine de cuadras, où l'affaire est faite en 14 minutes et 379 pesos (21,5 €), dont 100 pesos de tiempo aire gratuit.

Hop !