Le Mexique est un pays dont j'ai fait la connaissance en 1995, par hasard. Et depuis, je suis resté coincé. 

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samedi 23 mai 2020

Les navires de Cortés

«En juillet 1519, lorsque des membres de l’équipage de Cortés se rebellèrent 
et tentèrent de s’emparer d’un navire pour retourner à Cuba, 
le conquistador ordonna que les 10 navires restants de sa flotte originale 
soient sabordés à Villa Rica de la Vera Cruz.»

Voici-dessous l’affaire contée et illustrée par Cortés lui-même, 
extrait de 
«Moi, Hernán Cortés - Les dessous de ma conquête».



JUILLET 1519, VILLA RICA DE LA VERA CRUZ
SANS RETOUR

(...) Comme indiqué plus avant dans cet impérissable ouvrage, il me reste à accomplir la Phase 3 de ma stratégie de conquête. 
Pour ceux qui ne suivent pas ou qui fréquentent Alzheimer, j’ai baptisé cette phase “prévenir les défections”. J’ai trouvé une solution simple, irréparable et incontournable. Si je veux éviter le départ inopiné de mes hommes, il suffit de leur en supprimer les moyens. 


Voici comment je m’y prends : Le 26 juillet, à trois heures du matin, un petit groupe lourdement chargé me rejoint sur la plage. Il s’agit des pilotes des caravelles et des caraques, auxquels j’ai confié de petites responsabilités dans la gestion de la cité et qui m’en conçoivent une légitime reconnaissance. 


Silencieusement et dans le noir complet, nous prenons place dans les canots et gagnons les navires mouillés au large. Personne ne parle et l’ambiance est lourde. Seul le bruit des rames couvre nos respirations oppressées. Pour ne rien vous cacher, je ne suis pas très à l’aise. Personne ne semble l’être, d’ailleurs.
Courage Hernán, c’est quitte ou double.


Nous investissons les grands navires silencieux. Sans un mot, chacun gagne le poste qui lui a été attribué. Tous descendent dans les cales. Le silence nocturne retentit vite des coups étouffés qui s’échappent des navires.
L’affaire est simple, mais longue et fatiguante. Lorsque nous repartons le jour se lève. Aucune parole n’a franchi nos lèvres depuis deux heures.
Nous ne nous retournerons pas une seule fois. 


Dans chaque canot, traditionnellement, seul le rameur tourne le dos au sens de la marche. On dit plaisamment qu’il a son avenir dans le dos… Celui qui pilote notre embarcation possède des bras énormes, ce qui est relativement habituel pour un rameur. Il pleure en silence et je comprends.
Ça doit faire un sacré effet de voir sombrer dix majestueux navires, dans le silence de l’aurore mexicaine.

Gestes barrières


jeudi 21 mai 2020

L'avis d'Ekon

«L’islamophobie peut-elle être plus évidente ? 
Le gouvernement français recommande les masques 
mais interdit encore la burqa».

Kenneth Roth
Patron de Human Rights Watch



C'est pas moi qui l'ai inventé...
Coluche ou Bigard auraient pu la trouver celle-là !

Si vous voulez en savoir sur plus sur cette pantalonnade, 


mardi 19 mai 2020

Ángela Aguilar

Au détour de la toile, je tombe sur une version sympa de "La Llorona", que voici-dessous :


Comme je trouve que la petite jeune fille s'en sort fort bien, je décide de me renseigner sur son compte.
Donc, elle a 16 ans, est de nationalité Mexicano-Etazunienne, et fille de Pepe Aguilar, chanteur de son état.
J'apprends vitement qu'elle a récemment commis un disque : Primero Soy Mexicana.
Je me mets illico à la recherche d'icelui et, découvrant la pochette dans l'iTune Store, je m'aperçois que j'ai acheté ce disque à México il y a 6 mois !



Aussi sec je fouille ma discothèque, trouve sans peine l'objet du délit et me mets sans tarder à escoutcher plus sérieusement.
Malgré son jeune âge et sa voix de bébé, elle chante juste, avec une maîtrise qui laisse bien augurer de la suite de sa carrière musicale.

¡ Suerte Ángela !