Le Mexique est un pays dont j'ai fait la connaissance en 1995, par hasard. Et depuis, je suis resté coincé. 

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samedi 10 octobre 2015

Sale temps pour les envahisseurs (II)

Addenda au précédent article, porté à ma connaissance par la Dra E. Mazzetto.

Approche documentée et illustrée de la mésaventure des malheureux assassins-envahisseurs, 
qui se sont rapidement aperçus qu'il ne faut pas confondre tourisme et génocide, 
et que Hernán Cortés n'était pas un Tour Operator.


…et qui se sont aussi aperçus qu'ils étaient comestibles.


Par ICI la lecture.

Sale temps pour les envahisseurs


1520 n'a pas été une bonne année pour les conquistadores.

Cortés et son gang ont pris une sacrée raclée et se sont fait bouter hors de Tenochtitlán-México durant la Noche Triste (en espagnol) ou Noche Victoriosa (en Aztèque).

Quasiment au même moment, une expédition espagnole en provenance de Cuba et composée de conquistadores, de soldats, de femmes, d'indiens alliés, de chevaux et de cochons, chemine à la rencontre de Cortés pour lui apporter vivres, munitions, renforts et nouvelles du pays.
L'expédition, d'une cinq-centaine de personnes, se fait serrer dans les environs de l'actuelle Puebla par une armée d'indiens Acolhuas, une tribu Aztec-friendly.


Tous ces pauvres gens seront embastillés dans des cellules sans fenêtre et engraissés pendant quelques mois, puis petit à petit sacrifiés de diverses manières, et canibalisés lors de banquets donnés en l'honneur de Huitzilopochtli, Tezcatlipoca et Quetzalcóatl.

  
Ci dessus, par ordre d'entrée en scène : Huitzilopochtli, Tezcatlipoca et Quetalcóatl
Hommes, femmes, enfants et chevaux subiront ce sort funeste alors que, bizarrement, les cochons seront uniquement sacrifiés et non consommés.
Ils étaient musulmans, les Aztèques, vous croyez ?

L'affaire que je viens de vous narrer (car je suis un narrant) s'est déroulé au lieu dit Zultepec Tecoaque, ce qui signifie fort pertinemment en Náhuatl "là où on les a mangés".


Les Acolhuas abandonnèrent leur cité peu de temps après, afin d'échapper à la colère de Cortés qui, ayant eu vent du massacre, était en route pour demander des comptes.

Dans la précipitations du départ, ils masquèrent à la va-vite les traces de leurs libations en enterrant les ossements.
Ce qui a permis aux archéologues du XXIe de les découvrir et de reconstituer l'histoire.

Pour en savoir plus : ICI ou ou  

vendredi 9 octobre 2015

Codex Boturini

Superbe manuscrit Aztèque, qui narre la migration de ce peuple depuis la mythique cité d'Aztlán 
jusqu'à l'actuelle México.
Un des plus précieux témoignages d'une civilisation hispano-éradiquée.


Ouvrage de 21 pages, format fermé 20 x 25 cm, ouvert 20 cm de haut par 5 mètres 50 de long…
Il fait actuellement partie des trésors de la Bibliothèque Nationale d'Anthropologie et d'Histoire de México.
Boturini est le nom de son premier possesseur (italien).


Au début de cette année, il était de sortie au Museo Nacional de Antropología, où j'ai eu le vif plaisir de le consulter en compagnie de Delfina et de Cousinus 1er.


Ce codex peut être admiré dans son intégralité sur le site de l'INHA 
ICI 

jeudi 8 octobre 2015

Sator Arepo


Sur une vieille porte du vieux Grenoble se trouve cette vieille inscription, qui a retenu toute ma vieille attention.

Il s'agit du fameux carré magique connu sous le nom de "Carré de Sator", que l'on trouve dans plusieurs textes latins, par exemple à Pompéi dans la villa de Pasquius Procolus.

On parle de Carré Magique, car la lecture est possible et identique horizontalement de gauche à droite et de droite à gauche, et verticalement de haut en bas et de bas en haut. 
Pour faire simple, on considère que ce Carré est une construction phraséomorphe anacyclique à quadruple entrée.

Les fins érudits que vous n'êtes pas forcément n'auront pas manqué de remarquer que chacun des mots de la phrase (car il s'agit bien d'une phrase) est un acrostiche ou un mésostiche, voire un téléstiche de l'ensemble des cinq termes.

A noter que le carré peut également être lu en boustrophédon.

Si l'on veut mystiquer un brin, on remarquera que les huit lettres formant le carré sont les mêmes que "Pater Noster", ce qui pourrait indiquer une origine chrétienne.

Le sens exact de la phrase est encore de nos jours sujet à controverse.
Si quatre des cinq mots ont un sens, "Arepo" est un hapax legomenon, certainement créé pour peaufiner le palindrome.

Traductions possibles : 
- Arepo le laboureur utilise une charrue pour travailler.
- Le Créateur, par son caractère terre à terre, maintient l'oeuvre de rotation.
- Dieu dirige la création, le travail de l'homme et le produit de la terre.

mercredi 7 octobre 2015

Ese Camino


Julieta Venegas chante les 43 étudiants "disparus" d'Ayotzinapa.

Rappellons que les plus grands doutes planent sur ce qu'il est réellement advenu de ces 43 étudiants.
La seule certitude dans cette lamentable affaire, c'est la complicité entre les gangs locaux, les forces de police et les pourritiques. 

Lire ICI pour rappel des faits.




Voici la chanson en question, extraite du dernier album de Julieta "Algo Sucede" 
(il est en train de se passer quelque chose) :

Ese Camino, Julieta Venegas 2015

Ese camino

Les paroles pour ceux qui :

Camine ese camino, me encontré con su brillo 
Esa es una verdad que en mí siempre vivirá… 
Camine ese camino, me encontré con su brillo 
Esa es una verdad que en mí siempre vivirá… 

Háblame con cuidado si vas a hablar de lo que fui… 
Mi pálida infancia.. ya esta tan lejos de aquí 
Aun me estremezco ahora cuando me encuentro ahí… 
Por un momento una niña solo quería ser… feliz 

Camine ese camino, me encontré con su brillo 
Esa es una verdad que en mí siempre vivirá… 
Camine ese camino, me encontré con su brillo 
Esa es una verdad que en mí siempre vivirá… 

Cambie de pie tantas veces, temores y sueños también 
El tiempo pasaaa dejando huella en mi corazón 
Aunque mi memoria mienta, traigo una historia en mí 
La digo sin dame cuenta, la cuento sin decir. 

Se quedara… muy dentro de mí 
Siempre vivirás un recuerdo latiendo así 
Se quedara… por siempre aquí 
Esa niña, la niña que un día fui 

Camine ese camino, me encontré con su brillo 
Esa es una verdad que en mí siempre vivirá… 
Camine ese camino, me encontré con su brillo 
Esa es una verdad que en mí siempre vivirá…

lundi 5 octobre 2015

¡ Salud !

Comment dit-on "eau potable" au Mexique ?
Réponse : CocaCola.

Le Mexique détient le record mondial de consommation d’eau en bouteille.
Dans les bouteilles que vous trouvez en magasin, pas d’eau de source ou d’eau minérale.
Il s’agit simplement d’eau filtrée et traitée... Bref de l’eau du robinet.
Si Danone et Coca-cola sont leaders sur ce marché de l’or bleu, ce sont surtout les milliers d’entreprises 
de microfiltration qui fournissent cette eau en bouteille aux populations.

Cette consommation d’eau a des conséquences catastrophiques sur l’environnement.
Selon l’organisation Food and Water Watch, 21 millions de bouteilles plastiques sont ainsi jetées 
chaque année au Mexique.
20 % sont recyclées, le reste terminant dans des décharges, ou simplement dans la nature.

Source (c'est le cas de le dire) : ICI


Franck Lepage connaît bien le problème de l'eau en bouteille, et il vous le narre ci-dessous, 
car c'est un narrant.


De toutes façons, à l'instar de Michel Simon, 
je préfère le vin d'ici à l'eau de là…

dimanche 4 octobre 2015

Alebrijes


Un alebrije est une sculpture en bois relevant de l'art populaire de l'État d'Oaxaca, au Mexique. Il est traditionnellement réalisé en bois du Bursera glabrifolia ou bois de copal blanc, un arbre de forêt tropicale sèche.

Ces sculptures aident de nombreux ménages ruraux d'Oaxaca à vivre grâce à la vente de ces objets aux touristes internationaux et aux propriétaires de magasins d'art ethnique aux États-Unis, au Canada et en Europe.

Source : Wiki

Prononcer "Alébrrihréss"

Tenochtitlan

Avant d'être détruite par les aventuriers espagnols en 1521, 
Tenochtitlan, capitale de l'empire Aztèque, était une ville magnifique 
bâtie sur le lac de Texcoco.





Ayant achevé son oeuvre de destruction massive, 
Cortés se servit des décombres de la ville pour remblayer à la va-vite 
le lac de Texcoco, afin d'y jeter les bases de l'actuelle México.

Ce qui explique que la ville continue à s'enfoncer petitapetit 
dans son sous-sol instable.