Le Mexique est un pays dont j'ai fait la connaissance en 1995, par hasard. Et depuis, je suis resté coincé. 

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samedi 29 septembre 2018

Explication

Maintenant, vous savez tout sur l'origine de la Piedra del Sol, ou Calendrier Aztèque :



Vous pouvez aussi lire ICI

Si vis pacem, para bellum

Cette locution latine signifie "si tu veux la paix, prépare la guerre".
Elle est à la base du concept de paix armée.
En anglais "peace though strength".

Et en mexicain, comment con dit ? ?
Ben on ne sait pas trop...
Le nouveau président (qui ne prendra ses fonctions qu'en décembre) a bien du mal à définir sa politique du traitement de la violence et du narcotrafic.


« L'équipe de transition du président mexicain Andres Manuel Lopez Obrador a dévoilé vendredi un plan de lutte contre la criminalité. Ce programme prévoit une paix négociée avec les trafiquants de drogue et une amnistie pour un certain nombre de personnes. »



Comme a dit Napoléon : la victoire est dans la fuite*

* Mais il parlait des choses de l’amour, hein...

lundi 24 septembre 2018

Sicario II


On prend les même et on ne recommence pas.

Surtout avec un sous-titre à la con autant que racoleur comme seuls les distributeurs français ont le secret.
Originalement : Day of the Soldado.


Sicario 2015, de Denis Villeneuve, était un coup de poing, une vague sombre et ensorcelante qui m’avait captivé du début à la fin sans interruption, sur fond de NarcoMexique frontalier, avec une conclusion apothéotique. 
Voyez-vous ?
Mais ce n’est que mon avis.

Sicario 2018, de Stefano Bollima, n’est ni une suite, ni une copie. Rien à voir.
Un petit génie du marketing cinématographique a certainement jugé utile de reprendre un titre et une équipe gagnante, mais c’est loupé.
Même avec le sous-titre accrocheur que je ne vous répèterai pas. 
Pfffttt.
Je me suis retrouvé à visionner un film qui aurait pu se passer ailleurs, avec d’autres acteurs et un autre titre.
Juste pour rire, le scénario : une agence gouvernementale étasunienne organise l’enlèvement de la fille d’un narco (qui réussit à se faire la malle), et se trouve bien embêtée face aux conséquences. 
Alors, plein de pan-pan, d’explosions, de sang et de cris, sur fond de musique à la con et de dialogues qui n’ont d’autre intérêt que de faire durer le film.
Et rassurez-vous : Benicio ne meurt pas, malgré une balle dans la tête. Il pourra encore servir dans Sicario III.
Ce film me fait penser au pilote d’une nouvelle série Netflix, si vous voyez.
Mais ce n’est que mon avis.

Pfffftt quand même.
Mais ce n’est que mon avis.

dimanche 23 septembre 2018

Connards !

Vous me connaissez, hein, je ne suis pas du genre grossier, bande d'enculés.

Eh bien figurez-vous que l'on vient de m'offrir une saloperie de bouquin qui me semble avoir été écrit pour moi-même, merdachier.

©1988 Casterman, un putain de collector.





Postface de cette crevure d'Albert Algoud, pour vous aider à comprendre :
"Puisse le lecteur trouver ici de quoi insulter ses contemporains en s'instruisant. 
Qu'élargissant à son tour les limites de la langue, il fasse preuve de la féroce fantaisie du Capitaine."






Allez, je vais parcourir l'ouvrage une nouvelle fois.
Je suis sûr qu'on y parle de vous.
Enfoirés !

El Grito de Barcelona


Pour celles qui, je rappelle que le Grito est la commémoration de l'appel au soulèvement populaire lancé par le père Hidalgo le 15 septembre 1810. 
Soulèvement qui aboutira, 11 ans plus tard, à l'indépendance du Mexique.



Au Poble Espanyol, petite fête sympathique avec quelques lointains relents d'authenticité.
M'enfin, on est en Europe, hein, et bien loin du País...
Seule l'organisation bordélique est authentiquement mexicaine 100% pur jus.

Par exemple, un chouette programme a été chouettement imprimé en flyers et posters, mais ne reflète que vaguement ce qui se passe en réalité, les animations étant soit supprimées soit déplacées à un autre moment, sans préavis.
Egalement, des chouettes projecteurs sont astucieusement installés face à la foule, ce qui fait que dès le soir il vaut mieux tourner le dos à la scène, sinon le risque de perdre la vue est bien réel. Le match lucha, ben c'était pas la peine si vous ne portiez pas de lunettes de protection genre éclipse.
De chouettes stands de spécialités mexicaines proposent des spécialités aux sonorités mexicaines, mais gustativement très approximatives.
Ce qui n'empêche pas l'assistance de faire des queues de malades pour s'envoyer une imitation de Chile en nogada ou autres tacos de carnitas.

Quelques phrases entendues au hasard :
"Le mole, c'est du poisson avec de la tomate".
"Le Chile en nogada, c'est une spécialité de Noël et ça vaut 20 euros à México".
Et la gonzesse qui voulait me vendre de l'artisanat Huichol ignorait que les perles se nomment "chaquiras". Maintenant, elle sait. Pfffttt.

Le seul truc qui valait vraiment le déplacement : la prestation des Mariachi Internacional. Un chouette groupe de chouettes personnes, que nous avions rencontrés à Grenoble, puis à Barcelone il y a quelques temps, et que nous avons retrouvés avec délectation. Ils ont mis le feu pendant un trop court moment.



Amusant : l'entrée au Poble Espanyol coûte habituellement 14 euros par personne. Et ce W-E de festivités Mexicaines, l'entrée était de 4 euros par personne. Allez comprendre...

Mais bon, pas de déception : il y a plein d'autres choses à faire à Barcelone.