Le Mexique est un pays dont j'ai fait la connaissance en 1995, par hasard. Et depuis, je suis resté coincé. 

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vendredi 13 novembre 2015

Sicario (III)


Je vous parlais il y a peu de cet excellent film ici.


Il semble que le Maire de Ciudad Juarez ne partage pas mon enthousiasme.

C'est vrai quoi ! Ciudad Juarez, ville frontalière, est aux mains du cartel éponyme depuis bien longtemps, et les victimes des narcoassassinats se comptent par milliers.

De plus, à peine 2 000 femmes ont été retrouvées assassinées depuis 1993, et autant disparues. 

C'est pas une raison pour salir sa belle ville, hein ?




Lire l'article du Huffington Post

Aphorisme du matin

Pour vous réveiller les neurones…



"Je ne parle pas de politique. 
Je préfère jouer du concertina. 
C'est peut-être l'instrument de l'alternance : 
quand on appuie à droite, ça souffle à gauche, 
quand on appuie à gauche, ça souffle à droite. 
 Et à l'intérieur, c'est du vent."


Raymond Devos



mercredi 11 novembre 2015

Diego Cadenas (III)

(En Anglais James Bond)



Opitaing !

Les dix premières minutes sont à la hauteur de mes attentes impatientes depuis que le bruit se répandait que le nouveau JB avait le Mexique comme toile de fond.

Après un générique somptueux, nous sommes directement accueillis dans une parade de Día de Muertos telle que le DF n'en a certainement jamais connue auparavant (chinois).








On s'éveille dans (l'avenue) Tacuba, sous le Caballito (Charles Quint) en face du Palacio de Minería où, je vous le rappelle, sont exposées quatre balaises météorites (14 tonnes pour la plus volumineuse) qui ont impacté le territoire mexicain je ne sais pas quand.

Par la magie du cinéma, nous sommes transportés illico dans le Gran Hotel de la Ciudad de México, (où j'ai mes habitudes, voyez-vous—photos sur demande) ce qui nous permet d'emprunter le magnifique ascenseur datant des années en noiréblanc (et habituellement fermé aux malheureux visiteurs que nous sommes) puis de pénétrer dans une des chambres de luxe qui nous ont été interdites en janvier de cette année, pour cause de tout complet (je peux facilement faire des phrases plus longues, sur requête et envoi d'un timbre-poste uniquement).

Après que James ait détruit une partie non négligeable du Centro Histórico, nous pénétrons sur le Zócalo par (l'avenue) 20 de Noviembre, face à la cathédrale.
Une extraordinaire cascade hélicoptéresque nous offre alors des vues aériennes de la ville que rien que ça, hein, ça vaut le coup. 
Voyez-vous ?

Après, c'est du James Bond de haute tenue, mais jamais on ne reviendra à México (ce qui nous a fait triste).

Voilà, maintenant vous savez tout.

Pour plus d'informations, n'allez surtout pas lire la critique bidon de Téléramasse, qui, à son habitude, croyait voir un documentaire et n'a pas encore compris ce qu'est un film de divertissement.
A ne pas lire ici.

Arthrite juvénile

lundi 9 novembre 2015

Nous Trois ou Rien

Film trop court.

Une saga dramatique que Kheiron a eu l'intelligence de parsemer d'un humour efficace et de bon goût, qui nous fait traverser les continents et les décennies sans fatigue et sans voir le temps passer.

Captivant, émotionnant, amusant et particulièrement bien documenté, puisque l'auteur-acteur raconte sa propre histoire.


Part Ouane 
L'islamisation de l'Iran, ou comment un pays bascule d'une tyrannie bling-bling dans une tyrannie obscurantiste. 
A noter l'amusante participation d'Alexandre Astier dans le rôle d'un Shah bien nul.

Part Tiou
Exode, immigration, et intégration (réussie). Moins dramatique et brutale que la Part Ouane, mais vision intéressante et très actuelle.

Kheiron, qui joue le rôle de son père, a fait appel à un bébé acteur pour jouer son propre rôle.

Cette autobiographie, que l'on pourrait qualifier de reportage, est la preuve qu'il existe une immigration de qualité.
Des gens qui sont reconnaissants au pays qui les accueille et qui n'essaient pas, comme c'est très tendance 
en ce moment, de le ruiner à l'identique du pays qu'ils ont fui.

Jugez plutôt :
Kheiron confie : "(L'Iran) a été un peu comme le père indigne qui nous a abandonnés, et la France, une terre d’accueil." 
Il poursuit : "Résultat, à l’école, j’étais superchoqué d’entendre des gosses dire : "Moi, mon pays, c’est le Mali, ou l’Algérie"… Ils ne se rendent pas compte !" 
Sa mère explique : "On avait le sentiment de devoir rendre à la France ce qu’elle nous avait donné." 

Darmont n'a pas un très grand rôle, mais sa présence est remarquable.
Je me demande si l'on ne serait pas en présence de ce qu'il pourrait être possible d'éventuellement considérer, sans prendre de grands risques de se tromper, comme un Grand Film. 

Peut-être bien.