Le Mexique est un pays dont j'ai fait la connaissance en 1995, par hasard. Et depuis, je suis resté coincé. 

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samedi 30 novembre 2013

La Bouche Pleine

Chile Con Carne Y Lagrimas

Akwid - Chile Con Carne y Lagrimas 
Album "Los Aguacates De Jiquilpan", 2005




J'aime bien l'ambiance de ce morceau.
Pour ceux qui ne comprennent pas la langue, il y a quand même quelques mots qui vont vous 
titiller les trompes d'Eustache : frijoles, machaca, carne asana, tacos, tortillas, tamales...

Encore une petite semaine à tenir et je me remets au régime Mexicain...


vendredi 29 novembre 2013

Amor a la Mexicana

Amor a la Mexicana


Ma chérie me téléphone pour m'inviter chez elle.
J'y vais et me retrouve tout seul avec sa jolie petite soeur, 
qui s'approche et me murmure à l'oreille :
"Tu m'as toujours plu, faisons vite l'amour".

Illico, je fais demi-tour et me précipite à la porte 
pour retourner à ma voiture.
Sur le seuil se trouve ma chérie, qui se jette dans mes bras 
et me dit : "tu viens de gagner toute ma confiance"...

Moralité : Toujours ranger les préservatifs dans la voiture !


jeudi 28 novembre 2013

Machete Kills

Prononcer MA-Tché-Té.


Du grand n'importe quoi (mais volontaire), déconnage à tous les étages et humour à la Rodriguez.
Une série B, comme j'aime !

Si vous êtes imperméables au second degré, ce film n'est pas pour vous.
Sinon, c'est à voir pour un bon moment de détente / rigolade.



Et attention le casting : Danny Trejo, Mel Gibson, Charlie Sheen, Cuba Gooding, Antonio Banderas, 
Lady Gaga, Jessica Alba, plus tout ceux que je n'ai pas reconnu.

Le premier opus, Machete (tout court), bénéficiait d'un scénario raisonnablement 
crédible, avec assassinat politique et bouc émissaire pas trop décidé à se laisser égorger. 



Dans Machete Kills, Rodriguez nous emmène joyeusement à la rencontre d'un cartel Mexicain 
qui s'apprête à envoyer un missile nucléaire sur l'Amérique.
On frôle la SF et le 007 de bonne tenue dans un joyeux capharnaüm de bimbos tueuses, 
de sicarios très méchants, de gadgets rigolos autant que dangereux, et de clins d'oeil divers.




Ça saigne beaucoup, les têtes se désolidarisent facilement de leur corps, et les machettes 
du héros quasi éponyme sont fort affûtées, même quand elles se muent en machettes-laser 
dans une parodie de Star Wars.

Allez, je ne résiste pas au plaisir de vous montrer Machete himself s'envolant sur la bombatomique, 
tel un Baron de Münchhausen dopé à la tequila :



Et attention, la suite est annoncée : Machete Kills Again in Space !
Mais jusqu'où s'arrêtera-t-il ?

mercredi 27 novembre 2013

Lápices

Il existe 4 types de personnes :
- Les normales
- Celles qui ne se trompent jamais
- Celles qui se trompent toujours
- Celles qui ne font rien

mardi 26 novembre 2013

Naolinco (de Victoria)

Village hors des sentiers battus, à une 30aine de km de Xalapa, état de Veracuz. 
Comme on trouve les descendant des Mayas au Yucatán, des Aztèques dans le centre du pays, 
ici ce sont les Totonèques qui ont laissé leur héritage, plus précisément les Indiens Tatimolos.

Autrefois, Naolinco (de Victoria) se nommait Nahhui Ollín qui, comme vous ne l'ignorez point, 
signifie "les 4 courses du soleil", c'est à dire "Les 4 saisons". 
Situé au coeur de la sierra Chiconquiaco, 1 500 m d'altitude et une température moyenne de 18°, 
le coin (coin) me reste un bon souvenir et il n'est point exclu que j'y reporte mes pas sous peu.

Comme on dilaba, les naolincois (de Victoria) vivent de de la nature, de l'air et du cuir.

Et c'est bien vrai.
Dès la descente du camión, ça renifle le cuir fraîchement travaillé. 
Le village entier résonne du toc toc des marteaux cordonniers et les tiendas se suivent 
et se ressemblent : atelier de découpe des peaux, atelier de couture du cuir, atelier de mise 
en forme de la chaussure, atelier de fabrication des semelles, atelier d'assemblage, 
atelier de fabrication de blousons, boutique de vente ou magasin sur plusieurs niveaux...


Naolinco (de Victoria), c'est aussi une spécialité de gourmandises, surtout à base de pâte d'amande 
sculptée, mais aussi de plein d'autres saloperies bien caloriques, los Dulces Naolinqueños...



Ah, j'ai failli oublier, le village est charmant et les gens aussi.
Eglises, cascades, cimetière, marché, restos : à Naolinco*, ya tout c'qui faut !


de Victoria 

dimanche 24 novembre 2013

Ciné-arnaque

Cartel.
Avec Brad Pitt, Javier Bardem, Cameron Diaz, Penelope Cruz...

Un casting 5* et un titre qui évoque déjà tout le côté obscur du Mexique.

Ben non, rien à voir.
C'est l'aventure décousue et mortelle d'un avocat plus ou moins marron (mais surtout bien benêt) 
et de ses play-boys de clients/copains qui se retrouvent dans une situation assez ennuyeuse 
avec comme toile de fond lointaine un narcotrafic quasi absent du film.

Ça parle beaucoup dans cette histoire. 
Vraiment beaucoup. 
De chouettes dialogues, certes, mais très nombreux et très longs.

L'arnaque vient de nos valeureux cinémarketeux franchouillards qui ont catastrophiquement 
traduit le titre original pour en faire "Cartel", un nom accrocheur supposé attirer les masses 
en faisant croire à un film d'action au casting prestigieux.

Du coup le film ne rencontre pas le bon public ce qui est préjudiciable et au film et aux spectateurs.

Le titre original, c'est "The Counselor" (l'avocat).
Ça fait moins envie, d'un seul coup, hein ?

Pato laqueado a la Pekinesa

Tout est bon dans le canard...
Surtout dans le canard laqué à la Pékinoise.

Histoire d'une forte envie de canard laqué dès le réveil, qui devient lancinante voire 
hallucinatoire à force de salivage gourmand.

Le meilleur moyen de se débarrasser d'une tentation, c'est d'y succomber, n'est-ce pas.
En tous cas, je n'en connais pas d'autre.

Alors direction Le Canard Laqué, restaurant chinois fort bien nommé, puisque sa spécialité 
c'est son nom, voyez-vous ?

Un peu d'appréhension quand même, c'est la première fois que je vais investir cet établissement 
et j'ai un peu peur d'être déçu.

J'avais dîné d'un excellent canard laqué à China Town London, il y a bieeeennnn longtemps 
et le souvenir en est toujours présent au fond de mes papilles.

Alors donc nous commandons un canard entier et voilà comment ça se passe :


La bête est présentée puis découpée en direct par un habile découpeur.
C'est la peau qui sera consommée en premier.


La peau laquée nous est donc servie avec des bâtonnets de 
concombres et poireaux crus et des galettes de riz.
Plus une petite sauce aigre douce inutile, 
la saveur du mets ne nécessitant 
aucun ajustement gustatif. 
Très croustillant et bien moins gras qu'on pourrait penser.


C'est rigolo, ces galettes de riz.
On peut s'en faire des petits tacos.


Une fois la peau consommée, on nous apporte la chair du canard, 
cuisinée aux petits légumes et servie avec 
des pâtes chinoises.
Tendre et fin.


La carcasse du volatile est utilisée pour faire une soupe, 
qui nous est servie agrémentée des petits morceaux de chair restants, 
de petits légumes et de champignons noirs. 
Fin de repas inhabituelle et nonobstant délectable.


En résumé, on s'est bien régalé le bec.
Comme un canard entier avec ses accompagnements ça fait quand même un peu beaucoup 
pour deux personnes, l'on nous a proposé spontanément un doggy bag, barquette en alu 
fermée contenant les reliefs de nos agapes non consommées.

Provecho, comme on dilaba !