D'ailleurs, je ne sais pas si vous le méritez...
Bon, ça ira pour cette fois, mais c'est la dernière :
Quand je dis que ça se mérite, c'est pas des vannes.
A une bonne heure de bus de México, la petite pyramide de Tepoztecatl se situe dans les montagnes sacrées entourant le pueblo.Elle est accessible après une grimpette de deux kms et de presque 500m de dénivelé.
Pour ma pomme, ça représente 1h de galère.
J'aurais pu mettre moins de temps si j'étais allé plus vite. Voyez-vous ?
Dans l'ensemble, je ne me plains pas : le décor est somptueux.
Et quand on atteint le sommet, on est accueilli par une joyeuse bande de coatis, pas trop farouches et très chahuteurs.
J'aime bien ces bestioles.
Quant à la pyramide elle-même, bon, hein, c'est une vieille pyramide, hein ?
N'y allez pas pour boire un coup, ya que dalle. On n'est pas à Chichen Itza.
Pour l'ambiance mystique, c'est au poil.
Et ça fait du bien de se reposer au soleil (ou à l'ombre, il y a tout ce qu'il faut sur place).
Le plus rigolo, c'est qu'une fois arrivé au pied de la pyramide, si l'on veut profiter du fruit de ses efforts, il faut verser une obole de 37 pesos à l'employé de l'INAH, le malheureux qui doit se taper l'ascension tous les jours...
A la descente, j'ai croisé une petite procession indigène, avec copal et tambourin.
Il faut dire que le culte de Tepoztecatl est toujours en activité, ce qui me semble normal : c'est quand même le dieu Aztèque du pulque, des ivrognes et de la fertilité...
Comment dites-vous ?
Je n'ai pas donné le nom du village ?
Eh bien c'est fait exeuprès.
Celle qui me donnera la solution gagnera toute mon estime.
Ça vaut le coup, non ?
Réponse : Tepoztlán, GNÉ Delfina !