Le Mexique est un pays dont j'ai fait la connaissance en 1995, par hasard. Et depuis, je suis resté coincé. 

Ce blog est CopyLeft :
Toute reproduction, adaptation, copie, diffusion, intégrale ou partielle, par quelque moyen que ce soit, avec ou sans le consentement de l’auteur, est non seulement autorisée, mais fortement encouragée.

Pour tourner les pages de ce blog :
Utiliser les liens tout en bas "Articles plus récents" ou "Articles plus anciens".

dimanche 12 décembre 2010

Diego Rivera

Comme il est bonne heure et que je passe devant le Palacio Nacional, je me dis "tiens, je vais aller voir le résultat des travaux de restauration des fresques de Diego Rivera".
En effet, l'an passé les "murales" de Diego étaient en cours de rajeunissement.

Habituellement, il suffit de se pointer à l'entrée principale du Palacio sur le zocalo, de présenter une pièce d'identité, de passer sous un portique de sécurité et hop, on est dans la place.

Et bien en ce moment, que nenni !

Des barrières de canalisation de la foule sont installées jusque dans La Moneda (rue adjacente), on vous prive de votre sacado, on vous fouille et on vous fournit/impose un guide.
Pour le moment, il n'y a pas de foule, mais plus tard dans la journée, c'est la cohue multilingue.

Bon, c'est pas trop mon truc habituellement, mais faisant contre mauvaise fortune bon coeur, je m'intéresse à l'affaire et je ne suis pas déçu, c'est très intéressant.

D'abord je découvre des lieux jusque-là fermés au public, et surtout le guide attire notre attention sur des détails des fresques particulièrement intéressants.


Sur le caballo, c'est Cortés.
L'indien qui se bat à ses côtés est armé d'une épée, car il est membre d'une des tribus s'étant ralliées aux espagnols pour lutter contre les Aztèques.


Ici, l'on apprend tout sur la fabrication des tortillas.
Le processus et les outils sont toujours les mêmes dans les villages.


Cet enfant aux yeux bleus représente le fruit du viol de la première indienne par un soldat espagnol.
L'indienne au visage caché est connue sous le nom de "La Chingada".
Le guide prend alors un vif plaisir à nous instruire des multiples significations du vocable "chingada" et des ses déclinaisons. 
A ne pas mettre entre toutes les oreilles...


Au loin derrière l'empereur (Moctezuma ?) on peut admirer Tenochtitlán et ses canaux.
La lagune a été comblée n'importe comment par les espagnols, et c'est pour ça que Mexico s'enfonce chaque jour davantage. 
Aujourd'hui, on peut encore se rendre compte de ce qu'étaient les canaux en visitant Xochimilco.

Ça c'est le quartier chaud de Tenochtitlán.
Le monsieur est un vendeur de bras et la dame une vendeuse de jambes. 
Les siennes.



N'oubliez pas le guide !