Le Mexique est un pays dont j'ai fait la connaissance en 1995, par hasard. Et depuis, je suis resté coincé. 

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jeudi 17 octobre 2024

532 ans déjà… (V)

Christophe Colomb (1451-1506)

Né en Italie, a navigué pour le Portugal, mort en Espagne.

Il semble de nos jours accepté que Colomb a bien été le premier européen à mettre le pied sur le continent américain.

Mais lui ne le savait pas, hein : il croyait avoir abordé aux Indes, le con.

D’où le nom « d’indiens » donné aux autochtones.

Et le titre qui lui sera bêtement accordé par la couronne d’Espagne : Gouverneur et Vice-Roi des Indes.


Amerigo Vespucci (1454-1512)

Né en Italie, a navigué pour le Portugal, mort en Espagne.

Quasiment conscrit du précédent, Vespucci a suivi les traces de Colomb, à la différence que lui, Amerigo, savait où il allait et où il avait abordé : un nouveau contient qu’il baptisa astucieusement « Mundus Novus ».

Son prénom est à l’origine du mot « Amérique » donné à ce continent en 1507. 

Colomb n’a donc pas vécu cet affront, étant défunté l’année précédente.


Intéressant, non ?

mardi 15 octobre 2024

532 ans déjà… (IV)

On sait maintenant que la Santa Maria de Colomb était en fait une caraque : un navire à quatre ponts, qui pouvait transporter plusieurs centaines de tonnes de plus qu'une caravelle.

La partie basse des cales de la caraque était remplie de cailloux servant de lest, qui pouvaient être évacués afin de faire de la place aux marchandises.

Plus tard, le galion s'imposera, réunissant les meilleurs atouts de la caravelle et de la caraque, et pouvait de plus être équipé de canons.
Mais ceci est une autre histoire.






lundi 14 octobre 2024

532 ans déjà... (III)


— Nous apportons la culture, l'éducation, le progrès !

— Et l'épée, c'est pour quoi faire, professeur ?

dimanche 13 octobre 2024

532 ans déjà… (II)


La présidente du Mexique, Claudia Sheinbaum, a de nouveau exhorté l'Espagne à présenter des excuses pour la conquête et l'évangélisation de l'Amérique, à l'occasion du Día de la Hispanidad, célébré le 12 octobre.

« Le 12 octobre n'est pas le jour de la race ou de l'hispanité (...). Présenter des excuses pour les crimes commis n'est pas honteux ; au contraire, cela rapproche les gens », a souligné Mme Sheinbaum dans sa publication sur X.

« L'arrivée des Espagnols, il y a plus de cinq siècles, a représenté l'asservissement et même l'élimination des peuples indigènes », a-t-elle souligné.





A noter l'existence de ce livre : 


AUCUNE RAISON DE DEMANDER PARDON
L'importance de l'héritage espagnol face aux atrocités 
commises par les ennemis de l'Espagne.

"Dans ce livre exceptionnel, Marcelo Gullo démontre que, devant le « Tribunal de l'Histoire », l'Espagne a été jugée par des juges partiaux et de faux témoins. Il affirme que l'Amérique, avant 1492, ressemblait plus à l'enfer qu'au paradis, car les sacrifices humains, le cannibalisme, l'esclavage, le machisme et la prostitution régnaient dans le Nouveau Monde, que Bartolomé de las Casas était un mercenaire déguisé en prêtre et que, pendant des siècles, des pays comme la Grande-Bretagne, la Hollande et les États-Unis ont été les premiers à s'opposer à l'Espagne. Que, pendant des siècles, des pays comme la Grande-Bretagne, la Hollande et les États-Unis ont demandé à l'Espagne de s'excuser pour les prétendus péchés commis lors de la conquête de l'Amérique, alors qu'en réalité, ce sont ces nations qui devraient le faire parce que leurs mains sont tachées de sang. L'Espagne n'a pas à s'excuser parce que la conquête de l'Amérique a été une tentative unique de faire prévaloir la justice et les valeurs chrétiennes à une époque brutale et sanguinaire, et que c'est précisément cette tentative réussie qui a fait de l'Espagne une exception dans l'histoire de l'humanité, car jamais auparavant ni depuis lors une nation ne s'est comportée de la sorte."