Le Mexique est un pays dont j'ai fait la connaissance en 1995, par hasard. Et depuis, je suis resté coincé. 

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samedi 30 décembre 2017

Cumbia Navideña

El burrito sabanero

Les chants de Noël ne sont pas si nombreux qui ne me donnent pas envie de gerber.
Voyez-vous ?
En voici un qui me ferait plutôt remuer les doigts et claquer des pieds, interprété par le colombien Juanes.

Grosso merdo, c'est l'histoire d'un mec qui se rend à dos d'âne et à Bethléem pour y rencontrer un certain Jesus. 
Tout en chantant tuki tuki tukita. 
Pas de quoi se relever la nuit pour se regarder dormir, hein ?

Mais j'aime bien.
Épicétou.



jeudi 28 décembre 2017

Aphorisme du matin (X)

Pour vous réveiller les neurones…



"J'ai peur de mourir pendant son quinquennat. 
La pensée que Hollande puisse me rendre hommage 
me terrifie."


Jean d'Ormesson, 1925 - 2017


mercredi 27 décembre 2017

Collectors ! (VIII)

Et Boule & Bill me direz-vous-t-il ?
Voici donc 3 albums introuvables ailleurs :




mardi 26 décembre 2017

Vinho verde

D'une récente virée au Portugal, j'ai rapporté le goût du vinho verde.
Ce n'est pas un vinho de couleur verde, comme son nom l'inciterait à penser, mais plutôt un vinho jeune, l'adjectif "verde" faisant référence à son âge.

Ce vinho, faiblement alcoolisé (+/- 10°) et souvent pétillant, possède une Denominação de Origem Controlada et se consomme dans l'année qui suit sa mise en bouteille. 



Dans sa région d'origine, l'Entre-Douro-e-Minho au nord du Portugal, délimitée par l'Espagne et l'Océan, il neige peu.

Ça doit donc lui faire tout drôle de se retrouver le cul dans la neige, au Gatão.
Mais il ne va pas avoir le temps de s'enrhumer, faites-moi confiance !

dimanche 24 décembre 2017

Général Alcazar

Le Général Alcazar commandait les troupes révolutionnaires du San Theodoros et se heurtait à l’armée du Général Tapioca. 


Les fortunes de la guerre économico-politique ne lui ayant pas été favorables, il s’est ensuite illustré dans les music-halls internationaux comme lanceur de couteaux, sous le nom de Ramón Zarate.



Fumeur de cigares, joueur d’échecs et homme d’autorité, il ne se laissait dompter que par son épouse Peggy.

Le Général Alcazar est une figure célèbre de la mythologie Tintin, dont il fait la connaissance en 1937, dans « l’oreille cassée », album où il condamne Tintin à être fusillé.

Leurs chemins croisent de nouveau dans « les sept boules de cristal » en 1948.
Dans cet album, il se cache sous le pseudo de Ramón Zarate, lanceur de couteaux, dont l’assistant se nomme Chiquito, de son vrai nom Rupac Inca Huaco, un Inca vengeur que nous retrouverons dans « le Temple du Soleil », mais ceci est une autre histoire.

Alcazar fait une nouvelle apparition dans « Coke en stock » en 1958, où il met Tintin sur la piste des trafiquants d’armes.

Et enfin dans le dernier album d’Hergé « Tintin et les Picaros » en 1976, où Tintin et Haddock l’aident à reprendre le pouvoir.



Pour vous dire à quel point le Général Alcazar méritait de figurer dans ma collec, hein !

Voyez donc mon nouveau jouet :


Jouez avec Alcazar ICI



¡ Feliz Navidad !

Une information de notre correspondante worldwide Amethyste


vendredi 22 décembre 2017

Collectors ! (VII)

Et Gaston, me direz-vous ?
Ben voilà trois introuvables de Gaston, suffisait de demander.
M'enfin !




mercredi 20 décembre 2017

Mixtecos

(Prononcer michtékosss)
En français, ce sont les Mixtèques, ce qui se prononce Michtèk.
Un des peuples mésoaméricains qui peuplait le Mexique dans le coin (coin) de Oaxaca, Puebla et Guerrero, avant l'arrivée de qui vous savez.
Ils se sont battus avec acharnement contre les con-qui-s'adorent espagnols et ont finalement été défaits par les troupes de Pedro de Alvarado, un des salopards les plus pourris-violents du gang de Cortés.



lundi 18 décembre 2017

Totem

En l'an 2000, j'avais compromisé quelques masques à un artisan de Chichén Itzá (Yucatán), qui les sculptait en direct live, impressionnant de précision avec ses outils de formes diverses mais tous contondants, et ses mains couturées de cicatrices.

Le devenir de ces masques a été multiple et varié : accrochés au mur, peints ou laissé dans leur jus, cadeaux...

Celui que je vous propose en photo ci-dessous a donc quitté son Yucatán natal en 2000, et n'avait encore jamais connu les effets du refroidissement climatique.

C'est maintenant chose faite, depuis que je l'ai transformé en totem, sur le tronc restant d'un mien sapin que je viens de faire abattre pour des raisons de sécurité.


dimanche 17 décembre 2017

Collectors ! (V)

Dans la série des collectors introuvables ailleurs que chez moi, je n'allais pas oublier Tintin, hein !!!



samedi 16 décembre 2017

Vieille vache

ATTENTION
CET ARTICLE N'EST PAS VEGAN

Un truc qui ne fait pas forcément envie, mais à force de passer devant le resto, hein, on finit par se sentir des véléités : 
Le txuleton de vaca vieja de chez Sagardi (Barcelona).

Il s'agit d'une côte de vielle vache (minimum 12 ans) rassie pendant 8 semaines ou plus.
Ça vous dit ?

Bon, c'est pas cadeau, hein : 110 euros le kilo, quand même. 
Remarquez, c'est quasiment le même prix en boucherie au marché de la Boquería.
Et "txuleton", ça se prononce "tchoulétonne".




D'abord, on voit la viande en train de maturer dans la vitrine réfrigérée :



Puis on la barbecute au gros sel :


Elle nous est servie découpée :



Et se déguste avec des petits poivrons et des grosses frites :



Sans oublier un fameux picrate du cru totalement incompatible avec la conduite des véhicules à moteur :



Résultat des courses : 
La viande est tendre et parfumée, le personnel très agréable et le picrate de première.
Une expérience réussie que je n'hésiterai pas à renouveler.

vendredi 15 décembre 2017

jeudi 14 décembre 2017

Colonisation et gastronomie

Depuis le XXe siècle (qui a officiellement débuté le premier janvier 1901, je vous le rappelle) les pays européens payent le prix de leur ancienne politique de colonisation.

Aujourd’hui, je vais vous parler de l’Espagne.
(La France — ou ce qu’il en reste — vous connaissez son état de délabrement, si vous ne regardez pas la télé et que vous utilisez votre propre cerveau).

Donc l’Espagne avait envahi militairement les pays d’Amérique du sud à la fin du XVe siècle (qui s’est officiellement terminé le 31 décembre 1500, je vous le rappelle).

Le premier pays a être colonisé fut le Mexique.
Hernán Cortés, à la tête d’une petite bande de mercenaires avait torché l’affaire en deux ans et demi.

Le XIXe siècle (qui s’étendit du 1er janvier 1801 et se termina le 31 décembre 1900, je vous le rappelle) vit se dérouler la guerre d’indépendance du Mexique, durant laquelle les Espagnols d’Espagne furent évincés de la vie politique et économique du Mexique, au profit des Espagnols nés au Mexique, plus connus sous le nom de "Mexicains", les autochtones ayant été décimés / évangélisés / intégrés.

Ce long préambule pour vous dire qu’à Barcelone, par exemple, on trouve autant de restaurants mexicains de que couscous-kebabs à Grenoble.
Il y en a qui sont plus vernis que d’autres, hein…

Et maintenant, la PUB :

Si n'avez pas envie de viande et si vous cherchez une délicieuse adresse mexicaine 
à Barcelone, c'est au Costa Pacifico qu'il vous faut aller.
Pas de chichis, équipe jeune et souriante, de même que la clientèle, 
qui n'hésita pas à donner des conseils de régalation aux intrus que nous étions.


 Incontournable Guacamole, bon comme la-bas, dis :


 Ceviche de camarones :


 Camarones a la diabla. En reprendre au moins une fois :


 Ceviche negro :


 Taco de pescado al pastor :


¡ PROVECHO !

mercredi 13 décembre 2017

Aphorisme du matin

Pour vous réveiller les neurones…


"Dans votre ascension professionnelle, 
soyez toujours très gentil pour ceux que vous dépassez 
en montant. 
Vous les retrouverez au même endroit 
en redescendant."

Woody Allen, végétarien


mardi 12 décembre 2017

lundi 11 décembre 2017

Cocina tejana



"La tortilla des Dalton, le pain perdu de Rantanplan, 
le riz cantonais du blanchisseur chinois, la lime pie de Ma Dalton, 
le gâteau de Miss Belle, la soupe aux boulettes d'Averell 
ou encore le café fer à cheval... 
Redécouvrez, au travers de la cuisine, 
les aventures du cow-boy qui tire plus vite que son ombre ! 
Au menu de cet ouvrage, 50 recettes du Far West 
inspirées de l'univers créé par Morris."

samedi 9 décembre 2017

Collectors ! (I)

Je possède une collection importante de bédés, introuvables ailleurs que chez moi.

Voici pour commencer deux albums d'Astérix :


à suivre…

mardi 5 décembre 2017

La conquête vue par le Marsupilami

Pas plus tard qu'il n'y a pas longtemps, je vous parlais d'un album de BD du Marsupilami, sorti juste avant la fin du monde de 2012 et dont l'action se déroulait au temps des cons-qui-s'adorent.


Découverte d'où vous savez, avant destruction
Basée sur des faits historiques, l'historiette que les auteurs nous narrent (car ce sont des narrants) nous montrent les conquisteurs sous un jour que j'affectionne…

A savoir une bande de pillards nauséabonds, mandatés par la couronne d'Espagne afin de cambrioler toutes les richesses possibles de l'Amérique latine.
L'évangélisation qui leur servira de  justification au travers des siècles, est une excuse aussi pourrave que la raison première. 

Nos amis Indiens étaient bien peinards avec leurs Dieux plus ou moins sanguinaires, leurs connaissances des astres et de l'agriculture… 

Ils n'avaient certes pas besoin d'une nouvelle idole clouée sur deux poteaux en bois, ceint d'une couronne d'épines enfoncée dans son crâne, né d'une mère vierge et d'un Saint Esprit en forme de saucisson. 
Ni des bûchers inquisiteurs qui ont carbonisé nombre de leurs frères au nom d'une religion venant d'un autre hémisphère.
Voyez-vous ?

Remarquez, cela aurait pu être pire : au lieu d'être christianisés, il auraient pu être islamisés, comme c'est devenu la mode ces derniers temps.
On ne pourrait plus miamiamer des tacos al pastor en gloupant du Mezcal !



Mais bon, je vois que je commence à parler le dialecte phylactère, alors place aux zimages (clikables):


Arrivée de qui-vous-savez
Directement inspiré d'un endroit que vous connaissez si vous y êtes allé 
Allez au Museo de Antropología à Mexico : le calendrier est accroché au mur, à l'entrée
Mais là, l'histoire se termine mieux : les envahisseurs sont repoussés