Le Mexique est un pays dont j'ai fait la connaissance en 1995, par hasard. Et depuis, je suis resté coincé. 

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dimanche 24 novembre 2013

Pato laqueado a la Pekinesa

Tout est bon dans le canard...
Surtout dans le canard laqué à la Pékinoise.

Histoire d'une forte envie de canard laqué dès le réveil, qui devient lancinante voire 
hallucinatoire à force de salivage gourmand.

Le meilleur moyen de se débarrasser d'une tentation, c'est d'y succomber, n'est-ce pas.
En tous cas, je n'en connais pas d'autre.

Alors direction Le Canard Laqué, restaurant chinois fort bien nommé, puisque sa spécialité 
c'est son nom, voyez-vous ?

Un peu d'appréhension quand même, c'est la première fois que je vais investir cet établissement 
et j'ai un peu peur d'être déçu.

J'avais dîné d'un excellent canard laqué à China Town London, il y a bieeeennnn longtemps 
et le souvenir en est toujours présent au fond de mes papilles.

Alors donc nous commandons un canard entier et voilà comment ça se passe :


La bête est présentée puis découpée en direct par un habile découpeur.
C'est la peau qui sera consommée en premier.


La peau laquée nous est donc servie avec des bâtonnets de 
concombres et poireaux crus et des galettes de riz.
Plus une petite sauce aigre douce inutile, 
la saveur du mets ne nécessitant 
aucun ajustement gustatif. 
Très croustillant et bien moins gras qu'on pourrait penser.


C'est rigolo, ces galettes de riz.
On peut s'en faire des petits tacos.


Une fois la peau consommée, on nous apporte la chair du canard, 
cuisinée aux petits légumes et servie avec 
des pâtes chinoises.
Tendre et fin.


La carcasse du volatile est utilisée pour faire une soupe, 
qui nous est servie agrémentée des petits morceaux de chair restants, 
de petits légumes et de champignons noirs. 
Fin de repas inhabituelle et nonobstant délectable.


En résumé, on s'est bien régalé le bec.
Comme un canard entier avec ses accompagnements ça fait quand même un peu beaucoup 
pour deux personnes, l'on nous a proposé spontanément un doggy bag, barquette en alu 
fermée contenant les reliefs de nos agapes non consommées.

Provecho, comme on dilaba !