Les assiettes de frites arrivent rapidos mais de viande, point.
Au bout d'un moment de refroidissement des frites, j'explique au serveur que nous avons pour habitude de manger la viande avec les frites.
Il est mort de rire.
Nous aurons la viande une fois les frites terminées.
— Ça, on ne fait pas mais vous pourrez aller au marché des cordonnier, c'est à deux pas, voici l'adresse. Il faut attendre demain car c'est fermé aujourd'hui.
Je m'y rends illico, y trouve quelques échoppes ouvertes et un jeune cordonnier qui me manufacture l'opération sur le champ et fort proprement pour la modique somme de 10 pesos, que je double à notre plaisir mutuel.
A 50m, j'aperçois deux policiers en faction. Je vais m'enquérir :
— Non non, c'est ouvert, me confirment-ils à l'unisson.
Je retourne au musée, hèle une fonctionnaire fonctionnant de l'autre côté des grilles, qui s'approche et m'informe que le musée est fermé tous les lundis.
Chemin-repartant, je livre l'information aux deux poulets, qui n'en ont rien à cirer.
Par politesse on arrive à 10h.
Elle nous ouvre la porte affolée : Mais vous êtes déjà là ! Je ne suis pas habillée ! Vous êtes les premiers !
Finalement, on petit-déjeunera à midi, au restaurant, fort agréablement ma foi.