Jusque-là, ça ne se passe pas trop mal.
J'ai quitté Frankfort à l'heure et suis à Roissy CDG, avec une carte d'embarquement fraîchement imprimée par une machine fort aimable, qui m'a reconnu tout de suite.
Et je me suis même offert le luxe de choisir mon siège.
J'embarque dans plus d'une heure, ce qui va me permettre de faire chauffer ma Visa, qui avait tendance à s'endormir sur ses pesos.
La seule inconnue en suspens : ma valise de soute est-elle en train de suivre le même périple que ma pomme ?
Ça m'ennuierait qu'elle s'égare. Sur ce coup (coup), elle contient des objets dont la perte me causerait bien du malheur.
Finalement, les grèves Teutones sont gérées à l'Allemande, c'est à dire qu'en même temps que l'on t'annonce la suppression de ton vol, on te donne la solution de remplacement, avec un minimum de désagréments.
A la différence des grèves franchouillardes où l'on supprime ton vol en t'abandonnant à ton sort sans aucune aspiration autre que de t'emmerder un maximum. J'ai des exemples.
Je crois que les Allemands ont compris que ce n'est pas l'utilisateur / client qu'il convient d'emmerder pour revendiquer, hein, non ?