Le Mexique est un pays dont j'ai fait la connaissance en 1995, par hasard. Et depuis, je suis resté coincé. 

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lundi 24 septembre 2018

Sicario II


On prend les même et on ne recommence pas.

Surtout avec un sous-titre à la con autant que racoleur comme seuls les distributeurs français ont le secret.
Originalement : Day of the Soldado.


Sicario 2015, de Denis Villeneuve, était un coup de poing, une vague sombre et ensorcelante qui m’avait captivé du début à la fin sans interruption, sur fond de NarcoMexique frontalier, avec une conclusion apothéotique. 
Voyez-vous ?
Mais ce n’est que mon avis.

Sicario 2018, de Stefano Bollima, n’est ni une suite, ni une copie. Rien à voir.
Un petit génie du marketing cinématographique a certainement jugé utile de reprendre un titre et une équipe gagnante, mais c’est loupé.
Même avec le sous-titre accrocheur que je ne vous répèterai pas. 
Pfffttt.
Je me suis retrouvé à visionner un film qui aurait pu se passer ailleurs, avec d’autres acteurs et un autre titre.
Juste pour rire, le scénario : une agence gouvernementale étasunienne organise l’enlèvement de la fille d’un narco (qui réussit à se faire la malle), et se trouve bien embêtée face aux conséquences. 
Alors, plein de pan-pan, d’explosions, de sang et de cris, sur fond de musique à la con et de dialogues qui n’ont d’autre intérêt que de faire durer le film.
Et rassurez-vous : Benicio ne meurt pas, malgré une balle dans la tête. Il pourra encore servir dans Sicario III.
Ce film me fait penser au pilote d’une nouvelle série Netflix, si vous voyez.
Mais ce n’est que mon avis.

Pfffftt quand même.
Mais ce n’est que mon avis.