Avec référence à ce récent article ICI,
voici-dessous une version intéressante de cette chanson traditionnelle, en langue zapotèque.
Pour les oublieuses, je rappelle que les Zapotèques résidaient dans la vallée d'Oaxaca, avaient développé une civilisation matriarcale, inventé le calcul en base 20, un système de calendrier, et ont laissé des traces historiques de 500 av JC à l'arrivée génocidaire des Espingouins.
Vestige de cette société matriarcale : les Muxes de l'état de Oaxaca, dont on retrouve l'équivalent en Thaïlande, sous le charmant sobriquet de "Ladyboys". Voir cet article .
Donc, la légende de La Llorona (prononcer iorona) a donné lieu a de multiples interprétations dont celle-ci, qui n'est pas la plus récente.
Le premier couplet :
Guría guiigu xabizende ti gueela
cayuuna ti huna huiini,
Guría guiigu xabizende ti gueela
cayuuna ti huna huiini.
cayuuna ti huna huiini,
Guría guiigu xabizende ti gueela
cayuuna ti huna huiini.
Vous pouvez lire la suite ICI.