La Cour européenne des droits de l'homme a condamné les autorités françaises à verser,
au titre du dommage moral, des indemnités allant de 2 000 euros à 5 000 euros aux pirates
interpellés pour les détournements des navires français Le Ponant et Le Carré d’As,
en avril et septembre 2008, estimant que «rien ne justifiait» leur placement en garde à vue
pour 48 heures supplémentaires après les jours passés en mer aux mains de l’armée française.