Le Mexique est un pays dont j'ai fait la connaissance en 1995, par hasard. Et depuis, je suis resté coincé. 

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lundi 23 mars 2015

Panem et Circenses

Pour ceux qui ignorent le sens de cette locution latine, je vous laisse faire les recherches appropriées, j'ai d'autres chattes à fouetter.

Mon week-end (pour ceux qui ignorent le sens de cette locution rosbife, je vous laisse faire les recherches appropriées, j'ai d'autres chattes à fouetter) a été gâché par l'information reçue de notre envoyée spéciale permanente et provisoire à México : Cuca (que je continue cependant à gratifier de mon amitié indéfectible).

Enorme, incroyable, hallucinant, pitoyable (merci d'avance pour tout envoi d'adjectifs supplémentaires, mais je ne rémunère pas).

Dans l'escalade du spectaculaire, mais jusqu'où s'arrêteront-ils ?
Par ˝ils˝, j'entends les enfoirés politico-merdiatiques et toute leur cour servile qui a bien compris l'usage du titre de cet article, à savoir l'art et la manière d'occuper l'esprit du petit peuple pour mieux le vachatraire.

Bref, pour ne pas vous distraire des (b)urnes où vous n'avez certainement pas oublié d'aller déféquer votre bulletin extrémiste ou laxiste en ce jour de votage franchouillard, je vous livre ci-dessous l'objet de mon lamentage.


Un catcheur mexicain est mort sur le ring. 
En direct.

Un jeté des deux pieds mal calculé par l'adversaire (ou par le destinataire), que le mec (ci-avant nommé ˝destinataire˝) prend en pleine poire lors d'une seconde inattention.
Extinction des feux.
Hijo Del Perro Aguayo, 30 minutes avant il mettait son string de catch, et maintenant il est mort.

Et pendant qu'il crève, effondré sur le ring, les autres luchadores continuent de se chicorner.
Le pseudo-arbitre sort le presque-mort des cordes et lui secoue la tête dans tous les sens en faisant semblant de s'inquiéter, ce qui est le travail pour lequel il est payé (des fois que le mort fasse semblant d'être mort).
C'est peut-être ces manipulations qui l'ont achevé, mais peut-être qu'il était déjà complètement mort, hein ?
Bon, on ne peut pas leur en vouloir non plus, hein : le faire-semblant est le nerf de la Lucha Libre.

Ceci dit, je ne vous montre pas la vidéo, l'ayant vu à mon corps défendant.
La mort en direct, hein, chacun son truc…

Conclusion
Il m'est arrivé souventes fois d'assister à des rencontres de Lucha Libre à México (DF).
Toujours ambiance bonnenfant, bière et popcorns.

La mort de Hijo Del Perro Aguayo s'est déroulée en direct à Tijuana (Baja).
Tijuana, vous savez : cette ville-frontière avec les zétazunis, ou le droidelom est une notion nébuleuse.
Combats de coqs, de chiens ou d'hommes, hein, caisse con en a à fout', hein ?

Ça y est, je suis triste pour toute la journée.
Au moins.