Le Mexique est un pays dont j'ai fait la connaissance en 1995, par hasard. Et depuis, je suis resté coincé. 

Ce blog est CopyLeft :
Toute reproduction, adaptation, copie, diffusion, intégrale ou partielle, par quelque moyen que ce soit, avec ou sans le consentement de l’auteur, est non seulement autorisée, mais fortement encouragée.

Pour tourner les pages de ce blog :
Utiliser les liens tout en bas "Articles plus récents" ou "Articles plus anciens".

dimanche 6 octobre 2013

Tlatelolco

C'est un quartier de México DF, dans la delegación Cuauhtémoc, touristiquement célèbre 
pour sa Plaza de las Tres Culturas.

C'est une place de moyenne dimension qui serait bien plus grande si elle était moins petite 
et qui offre le spectacle de 492 ans d'histoire du Mexique, ce qui est peu, mais bon, 
on fait ce qu'on peut.

On y trouve les vestiges d'une pyramide Aztèque, une église espagnole (le Templo de Santiago), 
et les bâtiments vitrés du Ministère des Affaires Etrangères.


Avant l'invasion Espagnole, c'était un très grand marché.
C'est ici qu'en août 1521 Cortés à défait les résistant Aztèques dirigés par Cuauhtémoc en personne.
Combattants et familles furent décimés à grand coups d'espadas. 
Le nombre de morts est évalué à 40 000. 
Quand même, hein ? 
Et sans la bombe atomique, hein, ça représente du boulot !

En octobre 1968, dans la grande mouvance internationale des mouvements estudiantins, les manifestant 
sont rassemblés à Tlatelolco. 
Il n'ont quand même pas été très avisés : les Jeux Olympiques d'été de México sont sur le point de débuter. 
Le gouvernement en place ne veut pas d'embrouilles au dernier moment, ça la foutrait mal aux yeux 
du monde politico-sportif.
Alors la police est priée d'ouvrir le feu sur les étudiants. 
A balles réelles.

Stèle aux victimes du 20/10/68
4 morts selon le gouvernement, 50 selon la police et 300 selon les manifestants.

Buste de Gustavo Díaz Ordaz,
commanditaire du massacre de 68
Il y a deux jours, et comme chaque année, une manifestation à la mémoire des victimes de la 
tuerie policière de 68 a dégénérée en combats de rue. 



Policiers casqués, anars masqués, cocktails Molotov, jets de pierre, bref tout les ingrédients 
pour réussir une chouette fiesta. 
40 blessés. 
Petits joueurs...

ICI  ICI   ICI   ICI