à ceux qui sont allé à l'école.
Ou à ceux qui l'ont déjà lecturé sur le web.
Certes, le sujet était facile, votre Président fournissant complaisamment la matière...
Mais la forme en est digne de respect et, contrairement à ce qui est devenu une habitude depuis les derniers quinquennats, aucune insulte n'est à déplorer.
Félicitations à l'auteur anonyme dont la versification aurait sans doute comblé d'aise l'ami Pierre Corneille.
Hollande ! Ô désespoir, Ô stupide énarchie
N’avons-nous tant voté que pour cette infamie ?
Et ne sommes nous blanchis à tant et tant œuvrer
Que pour voir en dix mois fleurir tant d’insuccès ?
Nos cœurs qu’avec ardeur faisons battre « français »
Nos cœurs sont las de vous et de tous vos compères.
Blessés, trahis, usés, l’ambiance est délétère ;
Une affaire survient et fait tout exploser.
Ô cruel souvenir d’une gloire passée
Œuvre de tant d’histoire décimée le 6 mai
Nouvelle hiérarchie fatale à nos espoirs,
Précipice abyssal où nous allons tous choir.
Faut il, par votre faute, voir ce pays crever
Et souffrir sans un mot ou souffrir de dégoût?
Hollande ! Il est grand temps de redonner à tout,
Une plus grande exigence et un plus grand projet.
Président, la fonction n’admet point d’à peu près.
Et les faux pas nombreux que vous accumulez
Les erreurs, les mensonges et cette suffisance
Font déborder la coupe de notre tolérance.
Le moment est venu où tout peut basculer
Évite la débâcle, sauvegarde la paix.
Va, quitte donc l’Élysée, en voiture ou en train
Et laisse le pouvoir en de meilleures mains.
Ne pas hésiter à comparer avec le texte original : le travail effectué force l'admiration !