Il s'agit d'une soupe traditionnelle, composée grains de maïs cacahuatzintle, de viande au choix (porc, poulet, boeuf…) coriandre, choux, radis, oignons, piment et totopos (tortillas frites) manuellement broyés.
Ceci est la recette moderne.
Avant l'arrivée des Espagnols, le pozole se cuisinait avec de la viande de xoloitzcuintle, ce qui devait donner un goût fort subtil.
Xoloitzcuintle (chiens sans poils) |
D'autres sources font très sérieusement référence à la consommation rituelle du pozole, cette fois cuisiné à base de viande humaine. Voyez-vous ?
La recette de base reste identique, il n'y a que la bidoche qui change.
En gros, il est dit ci-dessus que le banquet était donné en l'honneur de Xipe Totec, un mec sympa bien que pas tibulaire, mais presque (salut Coluche).
On sacrifiait pour l'occasion un prisonnier de guerre, qui était écorché et démembré, puis mis à mijoter dans le bouillon décrit plus haut.
La cuisse droite — le meilleur morceau, je ne vous apprends rien — revenait au plus haut dignitaire du coin (coin).
Les autres morceaux nobles (la cuisse gauche et les bras) revenaient au guerrier qui avait capturé le plat du jour.
Ceci dit (belle abbesse), il convient de relativiser la macabre ripaille ci-dessus narrée.
Vos neurones modernes auront sans doute quelque peine à appréhender la cosmovision des Mexicas, hein, mais il faut comprendre que, pour les Aztèques, la mort n'était pas une punition sinon une survivance spiritualiste.
N'est-ce pas ?
D'autant que la viande d'homme a sensiblement le même goût que la viande de porc.
Alors, hein!