Film trop court.
Une saga dramatique que Kheiron a eu l'intelligence de parsemer d'un humour efficace et de bon goût, qui nous fait traverser les continents et les décennies sans fatigue et sans voir le temps passer.
Captivant, émotionnant, amusant et particulièrement bien documenté, puisque l'auteur-acteur raconte sa propre histoire.
Part Ouane
L'islamisation de l'Iran, ou comment un pays bascule d'une tyrannie bling-bling dans une tyrannie obscurantiste.
A noter l'amusante participation d'Alexandre Astier dans le rôle d'un Shah bien nul.
Part Tiou
Exode, immigration, et intégration (réussie). Moins dramatique et brutale que la Part Ouane, mais vision intéressante et très actuelle.
Kheiron, qui joue le rôle de son père, a fait appel à un bébé acteur pour jouer son propre rôle. |
Cette autobiographie, que l'on pourrait qualifier de reportage, est la preuve qu'il existe une immigration de qualité.
Des gens qui sont reconnaissants au pays qui les accueille et qui n'essaient pas, comme c'est très tendance
en ce moment, de le ruiner à l'identique du pays qu'ils ont fui.
Jugez plutôt :
Kheiron confie : "(L'Iran) a été un peu comme le père indigne qui nous a abandonnés, et la France, une terre d’accueil."
Il poursuit : "Résultat, à l’école, j’étais superchoqué d’entendre des gosses dire : "Moi, mon pays, c’est le Mali, ou l’Algérie"… Ils ne se rendent pas compte !"
Sa mère explique : "On avait le sentiment de devoir rendre à la France ce qu’elle nous avait donné."
Darmont n'a pas un très grand rôle, mais sa présence est remarquable. |
Je me demande si l'on ne serait pas en présence de ce qu'il pourrait être possible d'éventuellement considérer, sans prendre de grands risques de se tromper, comme un Grand Film.
Peut-être bien.