Ambre (II)

Le Musée de l'Ambre de San Cristobal de las Casas (Chiapas, Mexique) est bien intéressant 
si on s'intéresse à l'ambre et aux musées (et à SCdlC aussi, ce que je).

Comme il se trouve que je ne connais rien à rien, alors forcément je m'intéresse à tout, hein...

Voyez-vous ?

Le Musée est petit, quasiment gratuit, sympa, peu fréquenté, lumineux, légèrement excentré, 
à peine poussiéreux, à 5 minutes à pied en venant du zócalo, dans un lieu zarbi intégré dans une 
église/ancien monastère, dans une jolie rue, accueil au top, frais et didactique, boutique.

D'autres questions ?

On y apprend tout ou presque sur l'ambre local (gisements de Simojovel, 250 kg/mois, 
90 % de la production nationale) et on y voit surtout des choulies sculptures du matériau 
en question.

Des sculptures de petites dimensions, hein, une goutte d'ambre de la taille d'un poing étant déjà 
une fort belle pièce.

Personnellement et ça n'engage que moi-même, j'ai apprécié la vidéo d'une 20taine de minutes, mettant en scène le patron du Musée (même que je n'ai pas dormi, moi), dont un chapitre explicationne clairement comment reconnaître la vraie résine fossile de l'arnaque circulant librement dans les rue de San Cris.

Il est vrai qu'on se fait facilement aborder dans les ruelles de San Cris par des vendeuralassovettes 
qui prétendent vous vendralassovetter de magnifiques morceaux d'ambre contenant d'énormes insectes, et qui ne sont en réalité que des inclusions plastique que si vous ne disposez pas du matériel nécessaire, vous pouvez vous le procurer fastoche. 

Le pigeon non averti se laissera allécher par l'affaire en se disant qu'une fois rentré à la maison, 
il pourra pomper l'ADN de l'insecte et ainsi recréer la vie préhistorique. Fastoche. 

Eh ben non.

Si jamais vous voulez en savoir davantage sur l'ambre : fastoche 

A noter qu'on ne peut pas s'échapper du Musée, si l'envie vous en prenait...