Si, vous savez bien : la pôv'malheureuse qui a passé quelques années en prison au Mexique sous de fallacieuses inculpations d'enlèvement, torture, port d'arme et autres bricolettes, et qui a finalement été libérée pour vice de procédure fin janvier ?
Mais si, allooons, celle pour qui M. Sarko a failli déclencher une guerre mondiale entre le Mexique et la France ?
Celle que, depuis qu'elle est rentrée, tout le monde s'approprie sa libération ?
(Sauf les mexicains, hein, qui se sentent quelque peu spoliés dans l'affaire).
Et devinez qui en était la vedette cette année ?
Eh oui, le pantin de papier de FC a été brulé afin "d'exorciser la mauvaise humeur", selon la tradition locale.
Noter les pattes griffues foulant la balance de la justice, le visage mauvais, l'appareil photo (symbole de sa surmédiatisation), l'écharpe tricolore et le déguisement de chat rose (panthère rose ?)…
Avant son immolation ignée, le pantin a été bruyamment promené par les rues de Mazatlán aux cris de "JUSTICE".
En lisant les comptes-rendus de cette innocente mascarade, on constate que Mlle Cassez est affublée de sobriquets du genre "Personne la plus détestée du pays".
Personnellement, je n'ai pas rencontré ce genre d'extrémisme dans mes fréquentations, ni au Mexique ni en France.
http://www.noroeste.com.mx/publicaciones.php?id=842345
Au départ, j'avais choisi comme titre à cet article : "Florence Cassez - Jeanne d'Arc, MÊME COMBAT". Mais c'était trop long.