Avion clean et confortable.
Deux ou trois perturbations sur les 11h de vol.
Ecrans collectifs, hôtesses d'âge mûr.
J'ai comme compagne de voyage une petite mémé souriante et peu bavarde, qui ne tient pas de place et se lève pour aller faire pipi à un rythme régulier, ce qui me permet d'aller me dégourdir les jambes, fouiller dans mon sac, faire pipi à mon tour, aller chercher à boire auprès des hôtesses...
Je mate un bon film sur mon ordi (Django Unchained, le dernier Tarentino, en VO), ce qui m'occupe quasiment 3h.
2 heures de mots croisés, une heure de pauses-repas, quelques petits sommes parsiparla et l'on amorce notre descente sur Madrid.
A Madrid, contrôle sévère à l'immigration.
La queue est longue et les fouilleurs balèzes.
Par hasard, je trouve dans mon blouson un briquet. Je crois bien que c'est aussi un objet interdit en cabine...
Alors je le met dans mon sac, avec le bocouto.
Et ça manque pas, la visionneuse d'écran de contrôle s'excite sur mon sac, me le fait ouvrir et fout le boxon à l'intérieur, entre les sachets de mole rojo, le chocola Abuelita et les sachets de sauce rouge déshydratée...
On quoi cherche, je lui demande-je t-il innocemment ?
— Rien, me répond-elle, ça doit être la nourriture.
Et au revoir M'sieur-Dames.
Héhéhé.