Je me suis dit comme ça : tiens, pour changer nos habitudes alimentaires, je vais faire un couscous à mes amis de Mérida.
Comme Phil possède un resto, ça facilite la logistique.
Dans l'ensemble ça s'est bien passé.
Les ingrédients, faut faire avec ce qu'on trouve au Yucatán, hein...
Pour les courgettes, carottes, oignons, choux, pois chiches : pas de problème.
J'ai ajouté des jicamas, ce qui remplace avantageusement les navets et les pommes de terre. Il suffit de les faire bouillir à gros bouillon pendant 48h, et après ça a bien le goût du navet pas cuit et la consistance de la patate crue.
En ce qui concerne la viande : l'agneau faut pas y compter et les merguez c'est de la science fiction.
Alors on a mis des saucisses de porc épicées et j'ai fait des boulettes de boeuf à la menthe.
Côté épices, le Raz El Hanout n'a pas encore été importé au Yucatán.
Mais je ne m'en suis pas trop mal sorti en concoctant un judicieux mélange de cannelle, gingembre, muscade, poivre "escabeche oriental" paprika et coriandre.
Pour la sauce-qui-pique, on oublie la Harissa.
Un peu de chile habanero mélangé au bouillon et hop, le tour est joué.
La semoule : pas de prob.
Marque Alpina, fabriquée en Savoie, à deux pas de chez moi
Eh bien vous ne me croirez peut-être pas, mais le résultat était tout à fait honorable.
Si, si !
Et pis le couscous, ça se fait en grande quantité, hein, autrement c'est pas la peine...
Et je vous conterai une prochaine fois l'anecdote du tlacuache qui m'est parti entre les jambes et de l'homérique combat qui s'en est suivi entre l'homme (Enrique) et la bête (le tlacuache).