Tous aux agris !

Comme quasiment chaque année, voire plusieurs fois par an, une catégorie de citoyens exprime son ras-la-casquette en entamant un mouvement d'ampleur nationale, dont les pourritiques se battent l'œil, sachant bien que le feu de paille s'éteindra de lui-même, se contentant (joli mot) d'envoyer Choupinet pour dire des mots avec la bouche dans un micro.

Parallèlement ce mouvement des Agriculteurs, certes justifié, pénurise le petit peuple qui ne peut hélas rien faire pour les aider. 

J'ai bien dit "pénurise", néologisme que je viens d'inventer, formé sur la base du nom "pénurie" et du verbe "pénaliser". 

Je suggère son entrée dans la Rousse, ou dans le petit Robert, selon les orientations sexuelles.

Tout ça pour dire que dans ma proche grande-surface, c'est désormais Mission Impossible pour trouver du beurre, du papier-toilette, des viennoiseries longue-conservation, des courgettes, des citrons et autres produits de première nécessité. Sans parler de la queue affolée devant les pompes à carburant. Mais bon, le rayon alcools ne souffre pas encore de la pénurisation (néologisme, voir plus haut). Ouf !