Ça y est, cette fois je n'en peux plus.
Covid ou pas Covid, vaccin ou pas vaccin, tests PCR, masques,
gestes barrières, pass sanitaire et autres confinements,
y'en a marre.
JE-N'EN-PEUX-PLUS.
Je serai tenté de demander "et mon cul, c'est du poulet" ?
Astucieuse transition qui m'amène tout naturellement
à la chronique ci-dessous,
souvenir qui m'a aidé à prendre ma décision.
México, me revoilou (bientôt).
•••
Donc ce souvenir, c'est celui du meilleur poulet que j'ai consommé
dans ma vie et que j'ai décidé de re-consommer
avant la fin de l'année.
Ce n'est pas un restaurant de luxe,
mais un petit estanco quasiment invisible à l'oeil nu.
Faut avoir mes cojones pour oser s'aventurer à l'intérieur.
Même qu'une fois j'y ai traîné ma chérie, qui n'y voulait point rentrer.
Faut dire que La Granja (c'est le nom du lieu) ne fait pas d'efforts
pour attirer le chaland.
Ici tout est marqué du sceau du pollo rostizado (à la broche tournante)
ou asado (au grill à plat).
L'air, les murs, le sol, les deux tables branlantes, les toiles cirées recouvrant les tables, les couverts, les salières, le plafond,
bref, tout est gras et odorant.
J'ai même manqué me casser la figure en glissant sur le sol de
carrelage empoulétisé.
Ceci dit, la chérie dont je vous causait plus avant donnerait facilement
son bras gauche pour y retourner.
L'essayer, c'est l'adopter.
Pollo asado, ensalada, salsa roja y cerveza. Caisse que vous voulez-t-il de mejor ? |
On fait aussi (surtout) vente à emporter. La file d'attente s'allonge sur le trottoir. C'est un signe qui ne trompe pas. |
Décor festif autant que créatif. |
Et personnel attentionné et souriant. |
Adresse sur demande...