Dans les années 70 fleurissaient des orchestres de variété qui s'étaient spécialisés dans les reprises pluzoumoins symphoniques et pluzoumoins hasardeuses des succès d'alors.
Pépite en plaqué or massif, déterrée au détour du net : une incursion de Caravelli et son Grand Orchestre dans la musique mexicaine.
La pochette est hideuse, mais c'est ce qui plaisait à l'époque.
Quant à la musique, elle est, heu… comment dire… assortie. Voila, elle est assortie à la pochette.
Concernant la tracklist, la moitié est inspirée de classiques mexicains, comme la Bamba, Cielito Lindo, la Llorona…
Le reste, ce sont des classiques internationaux dont seul le titre a été traduit, avec deux coups de trompette pour faire mexicain : Que yo te amo (que je t'aime), Gotas de lluvia en mi cabeza (toute la pluie tombe sur moi), Hubo una vez en el Oeste (il était une fois dans l'ouest), etc...
Bref, vous aurez compris : il s'agit d'un truc de connaisseurs pervers réservé aux collectionneurs vicieux de raretés improbables.
Mais bon, je crache pas plus que ça, hein : c'est le reflet d'un temps où je n'étais pas bien vieux et n'avais encore jamais entendu parler du Mexique. Alors, hein…