Afin de justifier la présence de ce superbe article dans ce non moins superbe blog, je précise que la ville de San-Antonio (Texas) a été fondée en 1718 par les cons-qui-s'adorent espagnols, et qu'elle est restée mexicaine jusqu'en 1845, date de l'annexion du Texas par les Zétazunis.
OK ?
Tout le monde sait que la ville de San Antonio n'est connue que grâce à l'index de Frédéric Dard qui l'a aléatoirement empreintedigitalée alors que son propriétaire (de l'index) était à la recherche d'un patronyme pour son héros homophone (1).
Tout ça pour vous dire que je reviens d'un pèlerinage du Mec (!) San-Antonio, à Saint-Chef, petite commune du nord-Isère dont Frédéric Dard disait :
"Saint-Chef somnole comme une bête heureuse à l'ombre de son abbaye. C'est le lieu du recueillement, de la méditation, de la sérénité."
Ce qui s'est avéré vérifié, puisqu'il y repose en paix, après y avoir passé une grande partie de son enfance / adolescence, avant de s'expatrier en Suisse pour des raisons qui nous sont inconnues à l'heure où nous mettons sous presse.
Bref, comme je me suis fixé l'objectif de compléter ma collection des aventures du susdit (175 volumes, quand même), j'ai trouvé sur ma chaude piste l'Association des Amis de San-Antonio, dont le siège se trouve au Musée de St-Chef, où une salle est dédiée à San-A, sa vie, son œuvre.
Quand je pense qu'à l'époque, nos secrétaires étaient équipées de ce type de matériel (IBM à boule)...
Bref, un petit village traditionnel et préservé, un musée tenu par des gens sympas, une auberge de première bourre et une odeur de San-Antonio qui flotte à chaque coin (coin) de ruelle. J'y retournerai sans tarder car le conservateur va fouiller dans ses archives pour tenter de dénicher les 39 ouvrages qui manquent à ma collection.
(1) Homophone : faut faire gaffe, la lettre "n" se trouve juste à droite de la lettre "b" sur un clavier Azerty. La facile faute de frappe (!) modifie angledroitement le sens initial du phonème. Quoi que, hein, à l'époque des débuts du commissaire Sant-Antonio, on ne disait pas "Gay", mais Tarlouze, Gouape, Pedzouille, M'sieur-dame, et autres noms d'oiseaux que je vous épargnerai. Le politiquement incorrect était de mise (!), et c'était bien.