Le rap, vous
connaissez ?
Cette "musique"
qui a failli devenir festive mais dont la lamentable "évolution"
en a vite fait l’apanage des groupuscules banlieusards haineux et
mal-articulants, surfant sur la vague pourrie du machisme primate, du
bling bling ostentatoire, des mouvements digitaux simiesques, des
grosses cylindrées compensatoires de petites quéquettes, des pseudos revendications de quartier et autres
manifestations qui me font gerber les portugaises.
Mouvement social
plus que musical qui emporte dans son maëlstrom de bêtise morbide la
malheureuse jeunesse en perdition qui fleurit prospèrement sur le
fumier de l’incapacité indifférente de nos élites pourritiques.
Voyez-vous ?
De nos jours,
Reggiani chanterait « Les rats sont entrés dans Paris ».
Mais comme je suis
un charmant garçon, très ouvert d’esprit et prêt à toutes les
expériences musicales, j’ai prêté mes esgourdes à une rappeuse
franco-chilienne — Ana Tijoux — qui, et c’est une réelle leçon pour nos
rappeurs (euses) transparents et interchangeables, utilise ce rythme
pour véhiculer un message de paix, de fraternité, de revendication féménisto-sans-hijab/burqa-et-je-t'emmerde-avec-ta-porsche-et-ta-casquette-à-l'envers.
A noter que la Miss, après être née dans le chnord (Lille) en 1977, est allée exercer son art dans le pays de
ses parents (le Chili), et je n’en suis pas surpris... Elle a tourné au Mexique en 2009, ce qui lui donne sa place dans ce blog, épicétou.
Ça se regarde et
s’écoute avec plaisir, voire intérêt, jugez par vous-même :