Le Mexique est un pays dont j'ai fait la connaissance en 1995, par hasard. Et depuis, je suis resté coincé. 

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lundi 5 septembre 2016

Boycott


Le 15 septembre, c'est la fête de l'Indépendance au Mexique : El Grito (le cri).
Fête nationale majeure, un peu comme notre 14 juillet.
Traditionnellement, le président fait son show depuis le balcon du Palacio Nacional, sur le Zócalo, face au Gran Hotel de la Ciudad de México, à droite de la cathédrale, tout contre le Templo Mayor, pile en face de l'avenue Francisco Madero, dont l'angle avec la calle Isabel la Catolica abrite l'opticien (à sa mémère) où j'ai mes habitudes.
Voyez-vous ?

Cette année, comme les années précédentes, cette fête nationale est l'occasion pour le peuple de manifester son mécontentement envers un gouvernement presque aussi corrompu et incapable que le nôtre.

Décryptage de l'image ci-dessus :

"Personne sur le Zócalo" est le mot d'ordre de la non-manifestation.
Habituellement, la place est bondée à cette occasion, mais de moins en moins.
L'an passé, le gouvernement avait payé des appariteurs pour faire foule et crier "vive le président".

On recherche des connards
pour remplir le Zócalo

En bas à droite, le portrait du Dr. Jose Manuel Mireles Valverde, fondateur du Groupe d'Autodéfense de l'état du Michoacán, contre le cartel de narcotrafiquants des Templiers.
Ce qui lui a valu d'être jeté en prison, où il se trouve toujours.
Voyez si vous pouvez l'excellent film-reportage "Cartel Land".


"Mexicanos" est traditionnellement le premier mot de l'allocution présidentielle du 15 septembre.


Le petit personnage qui agite le drapeau est le président en exercice, E. Peña Nieto.


L'image en noir et blanc est la facade du Palacio Nacional, l'équivalent de notre palais de l'Elysée.

Façade du Palacio Nacional,
construit à l'emplacement du Palais de Moctezuma,
avec les pierres dudit.