El País a publié une intéressante étude sur l'apparition de ces cartels d'un nouveau genre.
Extraits :
"Le 29 avril passé, Casarrubias, 33 ans (un des chefs des Guerreos Unidos), a été capturé.
Comme d'habitude, il a été remplacé rapidement. Son frère Sidronio a pris sa place.
C'est lui qui, en prenant les normalistas pour des membres du gang "Los Rojos" a donné le feu vert à leur extermination dans la cadre de la défense de son territoire*.
Sidronio est tombé aux mains de la police il y a deux semaines.
À cette heure, un autre tueur doit déjà occuper son poste, en préparant le prochain règlement de comptes."
"Dans cet univers fragmenté, soumis à une pression constante par les clans rivaux et les interventions militaires, ces organismes viraux ont laissé de côté, comme source principale de revenus, le business de la drogue.
Selon les spécialistes, ils se sont lancés dans l'extorsion, le vol et la séquestration, trois délits qui leur ont procuré une domination territoriale mais qui requièrent l'usage constant de la violence pour son maintien."
* C'est une des explications au massacre des 43 étudiants : la police les aurait remis aux Guerreros Unidos en leur laissant croire que des membres d'une bande rivale, Los Rojos, faisaient partie du groupe. Lire