A Paris, je m'y perds, à México je m'y promène par plaisir.
Propre, clairement fléché, vendeurs ambulants ou provisoirement sédentarisés au milieu des allées surencombrées aux heures de pointe... un endroit de vie souterraine.
Jamais vécu un quelconque sentiment d'insécurité.
Chaque ligne possède une couleur et un chiffre et chaque station est identifiée par un pictogramme inspiré par le nom de la station, le quartier environnant ou la référence historique de l'endroit.
Pas par snobisme, hein, mais parce que le taux d'illettrisme était assez élevé lors de sa création.
Ça, c'est de l'humour comme j'aime... |
Je n'ai pas beaucoup de photos à cause d'une petite fliquette qui avait décidé qu'il me fallait une autorisation de la direction gouvernementale pour photographier le métro.
J'aurais sans doute dû lui rincer la mordida (pot2vin) mais bon, hein...
"À elle seule, la toponymie choisie
par les autorités locales ou nationales pour manifester
leur emprise sur l’espace public donne un sens
historique ou politique aux stations qui scandent le
trajet des voyageurs. C’est particulièrement le cas de
Mexico où le nom des stations, systématiquement
doublé d’une représentation iconographique destinée
à faciliter son interprétation et sa mémorisation, synthétise
le métissage fondamental du peuple mexicain
depuis l’époque préhispanique jusqu’à la Révolution
de 1910".