Il s'agit d'un bâton de marche qui cache une arme, ou d'une arme déguisée en bâton de marche, c'est selon. Certains en attribuent l'origine aux pèlerins de St Jacques de Compostelle, qui avaient besoin d'un bâton de marche et d'une arme pour se protéger des malandrins.
Entièrement manufacturé (sens original de fait-main), chaque pièce est unique et se compose de cinq parties (de haut en bas) :
1. Le pommeau
En corne, en maillechort ou en argent (pour les modèles "d'honneur"), il porte les initiales du propriétaire.
Il est fixé à la poignée au moyen d'une virole métallique gravée du nom du proprio et de la devise de ce dernier (en Basque, bien sûr).
2. La poignée
En lanières de cuir tressées selon une méthode ancestrale, voire en métal, équipée d'une dragonne terminée par une olive de cuir. Elle se dévisse pour découvrir l'arme principale : la pique.
3. La pique
Pointe d'acier forgé très très pointue, accessible après dévissage de la poignée.
Bêtes sauvages et nuisibles divers n'ont qu'à bien se tenir...
4. Le bâton
Traditionnellement façonné en néflier. Le bois est scarifié sur pied, puis coupé / redressé / chauffé / teinté et mis à sécher pendant 10 ans. Le néflier est connu pour ses propriétés de solidité, de légèreté et de flexibilité.
Partie terminale inférieure du makila. C'est la deuxième arme, qui apporte du poids à l'ensemble et permet également la marche en terrain difficile. Elle est gravée de différents symboles basques, selon l'artisan graveur.
EZTA BELDURRIK ERE !