Le Mexique est un pays dont j'ai fait la connaissance en 1995, par hasard. Et depuis, je suis resté coincé. 

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mercredi 26 décembre 2018

Incontournable


Pour les non-hispanisants :

— Le Père Noël est marié ?!
— Oui, le Père Noël est marié avec Marie.
— Avec Marie ?
— Marie Christmas.

mercredi 19 décembre 2018

Héhéhé


"Ni smartphone ni tablette 
pour filmer.

Uniquement des personnes 
qui profitent de l'instant présent."

mardi 11 décembre 2018

And ze Winner iz :

Le premier prix 
d'interprétation mélodramatique 
est attribué à :


Remerciements à OP Seb

vendredi 30 novembre 2018

Museo de Realidad Aumentada - México

Pour ceux qui trouvent que leur réalité n'est pas assez réelle, la technologie actuelle leur permet d'accéder à une sorte de monde parallèle, ou la réalité se superpose à des éléments (sons, images, vidéos, etc.) calculés par un système informatique en temps réel, qui s’appliquent aussi bien à la perception visuelle (superposition d'images virtuelles aux images réelles) qu'aux perceptions proprioceptives comme les perceptions tactiles ou auditives, phénomènes émergents permis par le développement et la démocratisation des technologies de l'information et de la communication qui ont vu le jour à la fin du siècle dernier (le XXe).

Personnellement, je considère que le terme de Réalité “Augmentée” est impropre, rien n’étant plus réel que la réalité, par définition. Les manipulation virtuelles ci-dessus  mentionnées n’aboutissent qu’à une modification de notre perception de l'environnement, nous projetant illico dans une sorte de Réalité Modifiée, terme que j’aurai choisi si l’on m’avait demandé mon avis, ce qui n’est pas le cas.
Mais je le donne quand même.
Épicétou.

Et donc, je voulais vous annoncer l'ouverture dans quelques jours d'un musée entièrement dédié à la RA, à México CDMX.


En gros, grâce à l'application fournie par le musée, les scènes et tableaux tristement figés devant nos yeux, s'animent sur la pantalla du cellular. 
C'est un peu le parc d'attraction du futur, l'illusion en plus. 
Les sensations en moins.

mardi 27 novembre 2018

L'avis d'Ekon

La France vue de l'étranger.

C'est pas nouveau. 
La mafia pourritique qui rançonne notre pauvre pays depuis des décennies s'enfonce chaque jour davantage dans la boue nauséabonde de ses mensonges et autres manigances frauduleuses.

Au Mexique par exemple, la corruption a pignon sur rue et les joyeux bénéficiaires de ces détournement ne se cachent pas.

En France, c'est plus vicelard : les zélus ne vous volent pas votre argent, ils vous obligent à le donner, nuance.
Ils disposent pour cela de tout un arsenal de taxes diverses et évolutives, évidentes comme les impôts sur le revenu, ou larvées comme la TVA.

Par exemple, un Gilet Jaune coûte 3 euros. Ce qui génère 60 centimes de revenu pour l'état. Un comble, quand même, non ?



Un tube de vaseline coûte a peu près le même prix et va devenir un bien de consommation quotidienne indispensable dans un proche futur. Au grand bénéfice de l'état mafieux.

Et pendant ce temps là, le reste du monde se fout de notre gueule. Et il a bien raison.

Nos sénateurs expliquent la France aux Suisses

Nos amis français sont venus lundi à Berne. Une délégation du Sénat en visite. On s’attendait à du lourd: on a été servis. La totale. Ce ton, ce style inimitable: ne jamais parler, toujours expliquer.

Au repas déjà, chez l’ambassadeur, une sénatrice «explique» à ma table que la France est un pays ultralibéral. Oui, Madame. Elle nous raconte les us et coutumes des habitants de cette terre lointaine. Inconnue. Je lui fais remarquer que, si la France est un pays «ultralibéral», la Suisse est un club échangiste. Sous ecsta.


Quelques minutes plus tard, en séance, un sénateur nous «explique» que nous ne comprenons pas la France. Et sa fiscalité. Il faut savoir que, pour un élu français en tournée en province, si on n’est pas d’accord, c’est qu’on ne l’a pas compris. Alors il réexplique, plus lentement. Il articule. C’est inintéressant, mais joli à entendre.


Puis, devant notre lenteur – tout helvétique –, une sénatrice admet alors que, dans le fond, nous «ne pouvons pas» comprendre la question fiscale française. Car la Suisse est, je cite, «en retard en matière de dépenses publiques». La preuve: les crèches. Je n’invente rien.


Désarmante France. Quarante ans de déficit, une dette abyssale, mais elle fait la leçon. Elle donne un cours de gestion de faillite au pays le plus riche du monde. Le cancre fait la nique au premier de classe: le panache laisse coi. Admirable. Encore!


Moralité: la crise française est plus grave que prévu. On se trompe, notamment, sur sa cause. La France ne souffre ni de son chômage ni de sa dette: elle est malade de son aveuglement. Incapable de se remettre en question. Le fameux «déni»: l’Allemagne a tort, la Suisse a tort, tout le monde a tort.


Et la France? Elle a raison. D’accord? D’accord. Et pendant ce temps, elle coule. Encore et encore. C’est que le début. D’accord, d’accord…


(Les petits secrets du Palais, Blog de Fathi Derder qui, nouvel élu vaudois à Berne, signe des billets sur la version française de Huffington Post. Journaliste de métier, il assume et revendique une verve de polémiste. 6/05/2013.)

samedi 24 novembre 2018

¡ Precioso !


Une nouvelle interprétation de "La Llorona", certes, 
mais peut-être la plus touchante.

La petite Dakota en fait couler son maquillage...




Et pour les aficionados, la maquette du clip :

mercredi 21 novembre 2018

vendredi 16 novembre 2018

Politiquement con

(Le titre est-il un pléonasme ?)








Mais tout ça, c'était avant…
quand les non-voyants étaient aveugles,
quand les techniciens de surface étaient des balayeurs,
quand les handicapés étaient des infirmes,
quand les non-comprenants étaient des cons, etc.

Pffftttt.

mercredi 14 novembre 2018

NarcoActu


Ayé, la guignolade est ouverte.

Le procès d'El Chapo (lire ICI ou ICI), saigneur mexicain du narcotrafic et patron du cartel de Sinaloa, s'est ouvert sous le signe de la balance.
Comme au cinéma, ses avocasses nous font le coup du si je plonge tu plonges avec moi, assaisonné d'une bonne dose de c'est pas moi c'est les zôtres.

Le feuilleton est prévu pour durer 4 mois, sous haute surveillance policière.
Les jurés sont anonymes et protégés, et le tribunal gardé par des hommes et des chiens. 
Guzman El Chapo s'étant déjà souterrainement évadé plusieurs fois, il est surnommé Rey de Los Túneles...

Et pendant ce temps, au Mexique, le cartel de Sinaloa, à peine affaibli par l'arrestation de son chef, se rapproche du cartel de Jalisco (état de la ville de Tequila). 
Si la fusion voit le jour, nous assisterons à la naissance du cartel le plus puissant du monde.

dimanche 11 novembre 2018

samedi 10 novembre 2018

Malozyeux

Le croirez-vous : ce dessin ne comporte que des lignes verticales et horizontales !
Et toutes les horizontales sont parallèles.
Si, si !

mercredi 7 novembre 2018

La Reyna del Inframundo

...que l'on pourrait traduire par "la Reine des Enfers".



Lila Downs dans ses œuvres...

Extrait : 
"Je suis la Reine des Enfers,
Ma couronne est une pierre tombale,
Pourtant, avec tout l'argent du monde,
Je ne reverrai jamais ton beau (tombeau) visage".


Lila, si tu me lis...
Je pense que ta tournée States / Canada commence à s'éterniser...

Nous guettons ton retour au pays et, comme dab, pense bien à me réserver deux places au 5e rang.
Gracias de antemano.

mardi 6 novembre 2018

Brrrrr !


Le Mexique est un pays où la Mort est omniprésente, sous des formes aussi multiples que variées.
Nombreuses sont les créatures inquiétantes qui nourrissent l'imaginaire crédulectif depuis les temps préhistaniques.
En voici quelques exemples parmi les plus célèbres :


De tous les monstres ci-dessus évoqués, le seul dont j'ai croisé le chemin est le Chupacabras, du côté de Champotón en 2008.

Tout savoir sur le Chupacabras ICI

Plus de détails sur les criaturas fantasmales mexicanas ICI

lundi 5 novembre 2018

CD de Muertos


"Dionysus" est le nouvel opus du groupe Dead Can Dance, le bien-nommé sur ce coup, puisque ce disque est sorti le 2 novembre.
Il représente une calavera typique de l'artisanat Wixáritari (peuple indigène du Mexique, aussi connu sous le nom de Huichol).
Le CD lui-même semble recouvert de chaquiras, les petites perles de verre coloré utilisées pour recouvrir divers objets (statuettes, couverts, bojoux…).

Assez bizarrement, la musique n'a pas de rapport avec la chopette.

Voir ICI ou ICI

samedi 3 novembre 2018

Llorona Zapoteca

Avec référence à ce récent article ICI,
voici-dessous une version intéressante de cette chanson traditionnelle, en langue zapotèque.

Pour les oublieuses, je rappelle que les Zapotèques résidaient dans la vallée d'Oaxaca, avaient développé une civilisation matriarcale, inventé le calcul en base 20, un système de calendrier, et ont laissé des traces historiques de 500 av JC à l'arrivée génocidaire des Espingouins.

Vestige de cette société matriarcale : les Muxes de l'état de Oaxaca, dont on retrouve l'équivalent en Thaïlande, sous le charmant sobriquet de "Ladyboys". Voir cet article .

Donc, la légende de La Llorona (prononcer iorona) a donné lieu a de multiples interprétations dont celle-ci, qui n'est pas la plus récente. 

Le premier couplet : 
Guría guiigu xabizende ti gueela
cayuuna ti huna huiini,
Guría guiigu xabizende ti gueela
cayuuna ti huna huiini.

Vous pouvez lire la suite ICI.

samedi 27 octobre 2018

Tictac*

Puisqu'il faut reculer nos montres dimanche matin, la journée va donc compter 25 heures.
C'est couillon : il pleut.

Et pour votre gouverne (salut Cousin) le Mexique fait la même chose au même moment.
Le décalage horaire reste donc de 7h.

Mais l'hiver sera moins rude que chez nous, hein, même si le Mexique est encore dans l'hémisphère nord.



* En Français : tic-tac.

jeudi 25 octobre 2018

Leyenda de la Flor de Muertos

Cempasúcil ou cempoaxochitl, c'est selon.
C'est la fleur emblématique du Día de Muertos, qui décore les cimetières et les autels.
Son nom vient du nahuatl (langue Aztèque) cempoatl-xochitl qui signifie vingt-fleur et ça tombe bien : la fleur a 20 pétales.
Ce qui ne nous empêche pas de la nommer Oeillet d'Inde (Marigold en anglais).

Lila Downs nous en avait offert une lors de son concert du Día de Muertos à México.

Voici une légende préhispanique qui nous en conte l'origine :



A noter que cette fleur peut se consommer en boisson ou cocktail, et possède des propriétés médicinales, mais ceci est une autre histoire.

mercredi 24 octobre 2018

Musica Navideña

Comme chaque année à l'approche de Noël, fleurissent les alboums de chants de Noël.
Pas moyen d'y échapper et c'est normal : tant qu'il y aura des gogos pour acheter ces chingaderas, ben on en fabriquera, hein...

Tenez, en voici un exemple qui a retenu mon attention, 'cause la chopette et ses mascaras de luchadores :


Bon, rien de transcendant, mais c'est du bon rockabilly de Noël, instrumental et en provenance de Nashville, Tennessee.
Je vais de ce pas me le procurer et mettrai un morceau en écoute si ça vaut le coup.

En attendant, voici a quoi ça ressemble :


dimanche 21 octobre 2018

La Llorona

La Llorona (pleureuse) est une légende lugubre autant que mexicaine, qui nous conte l'histoire d'une femme voilée de blanc, déambulant nuitamment et en sanglotant dans les rues embrumées de México.


Ses pas la mènent invariablement sur le Zócalo (place centrale) où elle s'agenouille, puis au lac de Texcoco où elle disparaît.
L'identité réelle de ce fantôme, car on parle bien d'un fantôme, est sujette à controverse.
Peut-être est-ce l'âme de la Malinche, condamnée à errer sans fin pour cause de trahison envers le peuple Aztèque.
Ou d'une pauvre malheureuse qui, ayant perdu ses enfants, passe sa mort à les chercher.
Etc.

Cette légende à inspiré de nombreux artistes, parmi lesquels Lila Downs, Lhasa, Olivia Ruiz...
Et voilà qu'on nous en promet un film : La Maldición de la Llorona.

Sans l'avoir vu, ça m'a tout l'air d'un film d'épouvante de série B qui s'appuierait sur cette légende porteuse pour faire rentrer des pesos.
Mais j'irai quand même visionner, des fois que je me trompe (Donald).
Et c'est ce que je souhaite.

Trailer :

 

Et si ça se trouve, ce n'est qu'un remake du fameux film de 1963 :


A ver, donc...

jeudi 18 octobre 2018

Bienvenue chez les Ch'ticanos*

Durant 7 mois, du 27 avril au 1er décembre 2019, Lille se parera des couleurs mexicaines.

Au programme : tacos de moules-frites, fricadelles de carnitas, quesadillas de maroilles, chicon en mole, waterzooï typo pozole, etc.

Le tout servi par Martine Aubry, en huipil et rebozo.





* Astucieux jeu de mots qui amalgame "Bienvenue chez les Cht'is" et Chicanos (Mexicains vivants aux USA).

mardi 16 octobre 2018

Epitafio (film 2015)

En 1519, quelques mois après son débarquement, Hernán Cortés marche sur Tenochtitlan (México).

Chemin faisant, il décide d'envoyer 3 hommes gravir le Popocatépetl, histoire de voir si l'on ne pourrait pas refaire provision de soufre, ingrédient indispensable à la fabrication de la poudre à fusil comme chacun sait.




Pour ceux que ça intéresse, ce film est très intéressant.
Pour les autres moins, hein, forcément.

Perso je sais où me catégoriser.
D'autant que ce film relate un épisode peu connu de l'expédition génocidaire de Cortés, épisode que je connais cependant pour l'avoir lu dans l'excellent ouvrage "Les dessous de ma conquête", A. Staline, éditions AB•Com, 2005, p. 201.

Trailer :


lundi 15 octobre 2018

C'est pas faux*


Les vivants n'en ont jamais assez,
les morts en ont toujours trop.


* faux :

jeudi 11 octobre 2018

Humour Maya



— Dis maman, c'est vrai que nos ancêtres étaient des singes ?
— Non mon fils, nous venons du maïs.
— Mais papa dit que nous sommes parents avec les singes ?
— Ah, mais ça, c'est du côté de la famille de ton père.

mardi 9 octobre 2018

Día de Muertas


Une communication de notre correspondant permanent Gus

"Au Mexique, la festivité du Jour des Morts est un rituel sacré. 
À Paris, cela fait plusieurs années que nous la célébrons grâce au travail et aux efforts bénévoles que différentes personnes ont réalisés.

Aujourd'hui, il existe plusieurs "Fêtes des Morts" mais celle-ci est la première et la seule Fête des Mortes.

Cet événement sera dédié aux femmes victimes des féminicides au Mexique et dans le monde entier afin que leur disparition soit le moteur d'une mobilisation qui puisse nous guider à mettre fin à ces crimes de genre !

Avec une grande émotion, nous vous présentons cette fête au féminin :
Día de Muertas". 


Au programme :

ALTAR DE MUERTAS :
Le traditionnel autel des morts mexicain qui rendra hommage aux femmes victimes des féminicides et sera accompagné de l'autel des enfants.

TABLE-RONDE SUR LES FÉMINICIDES :
"Pourquoi existent-ils? Comment faire pour y remédier ?" 
Conférencière : Mme. Mathilde CHEVALIER, Représentante de Amnesty International France

CONCERTS
DJ SET

CUISINE MEXICAINE :
"sopes" pour tous les goûts !

COLLECTE
Tous les fonds récoltés seront envoyés à un groupe de femmes ouvrières de Ciudad Juarez, Chihuahua, afin de les aider à installer une cuisine industrielle. 

Organisé par le Collectif Ixteca et Latir por Mexico.
Jeudi 1er novembre aux Ecuries, 
rue Bachaumont, 75002 Paris

dimanche 7 octobre 2018

Mujeres indígenas (II)



Une autre vision de la Femme qui, si elle ne s'inscrit pas ouvertement dans une démarche résolument avant-gardiste et paritaire, n'est pas sans évoquer une certaine réalité paléolithique voire néandertalienne, ainsi qu'il est aisé de le constater dans les cités-états qui se multiplient exponentiellement sur le territoire de la République Française, fragilisant cette dernière de manière inversement proportionnelle à leur propre épanouissement. 
Voyez-vous ?

samedi 6 octobre 2018

Mujeres indígenas (I)


Gracias Luz

Existen otro tipo de mujeres que no leen poesía,

las que no compran libros,
las que toman café de olla en lugar de capuchinos,
las que no saben quien es Bukowsky
ni tampoco Monica Gaee o Sabines.

Pero saben el camino a bibliotecas publicas.
Son ese tipo de mujeres que trabajan
en casa de familias,
en fondas de esquinas,
lavando y cosiendo ajeno.

Las que no usan bolsas Michael Kors.
Usan bolsas de plástico o morrales.
Son aquellas las que no usan Internet
sino 30 pesos de recarga de datos.

Las de mala ortografía,
las de fiestas patronales
en lugar de obras de teatro.

Existen mujer sin doctorados,
las que no son abogadas
secretarias o ingenieras,
las de vestidos de manta y huaraches.

Son aquellas que ves vendiendo frutas
sentadas en mercados o debajo de mercuriales,
las que no saben que la libertad de la mujer
es la actualidad hoy en día.

Pero son felices mirando paisajes,
contando las estrellas
tienen tiempo para poner sueños a su día.

Mujeres, como la Madre Tierra, 
fértil, callada, protectora y fuerte,
porque cada mujer indígena
lleva consigo poesía.

Dharius Vidal

mardi 2 octobre 2018

Aphorisme du matin (XV)

Pour vous réveiller les neurones


« Je suis devenu Français d'abord, dans ma tête, dans mon coeur, 
dans ma manière d'être, dans ma langue...

J'ai abandonné une grande partie de mon arménité 
pour être Français...
Il faut le faire. Ou alors il faut partir. »

Charles Aznavour
1924 - 2018



samedi 29 septembre 2018

Explication

Maintenant, vous savez tout sur l'origine de la Piedra del Sol, ou Calendrier Aztèque :



Vous pouvez aussi lire ICI

Si vis pacem, para bellum

Cette locution latine signifie "si tu veux la paix, prépare la guerre".
Elle est à la base du concept de paix armée.
En anglais "peace though strength".

Et en mexicain, comment con dit ? ?
Ben on ne sait pas trop...
Le nouveau président (qui ne prendra ses fonctions qu'en décembre) a bien du mal à définir sa politique du traitement de la violence et du narcotrafic.


« L'équipe de transition du président mexicain Andres Manuel Lopez Obrador a dévoilé vendredi un plan de lutte contre la criminalité. Ce programme prévoit une paix négociée avec les trafiquants de drogue et une amnistie pour un certain nombre de personnes. »



Comme a dit Napoléon : la victoire est dans la fuite*

* Mais il parlait des choses de l’amour, hein...

lundi 24 septembre 2018

Sicario II


On prend les même et on ne recommence pas.

Surtout avec un sous-titre à la con autant que racoleur comme seuls les distributeurs français ont le secret.
Originalement : Day of the Soldado.


Sicario 2015, de Denis Villeneuve, était un coup de poing, une vague sombre et ensorcelante qui m’avait captivé du début à la fin sans interruption, sur fond de NarcoMexique frontalier, avec une conclusion apothéotique. 
Voyez-vous ?
Mais ce n’est que mon avis.

Sicario 2018, de Stefano Bollima, n’est ni une suite, ni une copie. Rien à voir.
Un petit génie du marketing cinématographique a certainement jugé utile de reprendre un titre et une équipe gagnante, mais c’est loupé.
Même avec le sous-titre accrocheur que je ne vous répèterai pas. 
Pfffttt.
Je me suis retrouvé à visionner un film qui aurait pu se passer ailleurs, avec d’autres acteurs et un autre titre.
Juste pour rire, le scénario : une agence gouvernementale étasunienne organise l’enlèvement de la fille d’un narco (qui réussit à se faire la malle), et se trouve bien embêtée face aux conséquences. 
Alors, plein de pan-pan, d’explosions, de sang et de cris, sur fond de musique à la con et de dialogues qui n’ont d’autre intérêt que de faire durer le film.
Et rassurez-vous : Benicio ne meurt pas, malgré une balle dans la tête. Il pourra encore servir dans Sicario III.
Ce film me fait penser au pilote d’une nouvelle série Netflix, si vous voyez.
Mais ce n’est que mon avis.

Pfffftt quand même.
Mais ce n’est que mon avis.

dimanche 23 septembre 2018

Connards !

Vous me connaissez, hein, je ne suis pas du genre grossier, bande d'enculés.

Eh bien figurez-vous que l'on vient de m'offrir une saloperie de bouquin qui me semble avoir été écrit pour moi-même, merdachier.

©1988 Casterman, un putain de collector.





Postface de cette crevure d'Albert Algoud, pour vous aider à comprendre :
"Puisse le lecteur trouver ici de quoi insulter ses contemporains en s'instruisant. 
Qu'élargissant à son tour les limites de la langue, il fasse preuve de la féroce fantaisie du Capitaine."






Allez, je vais parcourir l'ouvrage une nouvelle fois.
Je suis sûr qu'on y parle de vous.
Enfoirés !

El Grito de Barcelona


Pour celles qui, je rappelle que le Grito est la commémoration de l'appel au soulèvement populaire lancé par le père Hidalgo le 15 septembre 1810. 
Soulèvement qui aboutira, 11 ans plus tard, à l'indépendance du Mexique.



Au Poble Espanyol, petite fête sympathique avec quelques lointains relents d'authenticité.
M'enfin, on est en Europe, hein, et bien loin du País...
Seule l'organisation bordélique est authentiquement mexicaine 100% pur jus.

Par exemple, un chouette programme a été chouettement imprimé en flyers et posters, mais ne reflète que vaguement ce qui se passe en réalité, les animations étant soit supprimées soit déplacées à un autre moment, sans préavis.
Egalement, des chouettes projecteurs sont astucieusement installés face à la foule, ce qui fait que dès le soir il vaut mieux tourner le dos à la scène, sinon le risque de perdre la vue est bien réel. Le match lucha, ben c'était pas la peine si vous ne portiez pas de lunettes de protection genre éclipse.
De chouettes stands de spécialités mexicaines proposent des spécialités aux sonorités mexicaines, mais gustativement très approximatives.
Ce qui n'empêche pas l'assistance de faire des queues de malades pour s'envoyer une imitation de Chile en nogada ou autres tacos de carnitas.

Quelques phrases entendues au hasard :
"Le mole, c'est du poisson avec de la tomate".
"Le Chile en nogada, c'est une spécialité de Noël et ça vaut 20 euros à México".
Et la gonzesse qui voulait me vendre de l'artisanat Huichol ignorait que les perles se nomment "chaquiras". Maintenant, elle sait. Pfffttt.

Le seul truc qui valait vraiment le déplacement : la prestation des Mariachi Internacional. Un chouette groupe de chouettes personnes, que nous avions rencontrés à Grenoble, puis à Barcelone il y a quelques temps, et que nous avons retrouvés avec délectation. Ils ont mis le feu pendant un trop court moment.



Amusant : l'entrée au Poble Espanyol coûte habituellement 14 euros par personne. Et ce W-E de festivités Mexicaines, l'entrée était de 4 euros par personne. Allez comprendre...

Mais bon, pas de déception : il y a plein d'autres choses à faire à Barcelone.