Cette fois, ça sent vraiment pas bon...
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Le Mexique est un pays dont j'ai fait la connaissance en 1995, par hasard. Et depuis, je suis resté coincé.
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samedi 12 janvier 2013
vendredi 11 janvier 2013
Offrandes
Pas loin du site de Mitla, se trouve une petite chapelle (Capilla del Diablo, si mes souvenirs sont exacts) ou l'on se livre à des rituels du genre païen...
Mitla, en Nahuatl, signifie "Lieu des Morts".
Je ne sais pas si cela a un rapport avec la présence de cette chapelle, mais je n'en serais pas étonné.
Les offrandes sont variées, voyez plutôt :
Mitla, en Nahuatl, signifie "Lieu des Morts".
Je ne sais pas si cela a un rapport avec la présence de cette chapelle, mais je n'en serais pas étonné.
Les offrandes sont variées, voyez plutôt :
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Poulet sacrifié et cigarette. |
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Bougies et tamales de copal. Le copal sous une certaine forme, est un poison. Ces tamales sont offerts à la Mort. |
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Capsules de bière et graines de cacao. |
Tlacochahuaya
L'église de San Jeronimo Tlacochahuaya a été construite au XVIe par les Dominicains et sa riche décoration de fleurs et de chérubins vite recouverte d'une couche de plâtre blanc, plus adaptée à l'esthétique de nos joyeux sonneurs de cloches.
Un couple travaille depuis 20 ans à sa restauration à tous les niveaux : parois, extérieurs, peintures.
Lui est architecte et elle restauratrice (elle n'a pas un restaurant, hein !).
Ce sont des gens passionnants que j'ai rencontrés grâce à Yagul, et qui ont pris le temps de m'expliquer leur travail (leur passion) et m'ont ouvert l'accès à divers endroits habituellement non accessibles de l'édifice, en particulier leur atelier de restauration.
Un couple travaille depuis 20 ans à sa restauration à tous les niveaux : parois, extérieurs, peintures.
Lui est architecte et elle restauratrice (elle n'a pas un restaurant, hein !).
Ce sont des gens passionnants que j'ai rencontrés grâce à Yagul, et qui ont pris le temps de m'expliquer leur travail (leur passion) et m'ont ouvert l'accès à divers endroits habituellement non accessibles de l'édifice, en particulier leur atelier de restauration.
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C'est quand même plus gai avec les petites fleurs |
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Avant, tous les murs étaient blanc-sale comme cet exemple non encore restauré |
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L'atelier de Mireilla et de son mari |
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Tableau en cours de restauration |
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Vue depuis la mezzanine de l'orgue |
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Plus près de toit mon vieux |
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Bas reliefs préhispaniques dans les murs de l'église. A gauche un jaguar, à droite un couteau sacrificiel.
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jeudi 10 janvier 2013
Yagul
Site Zapotèque, baptisé du nom de Yagul en hommage à mon archéologue/guide qui porte ce même nom, à moins que cela ne soit l'inverse.
Avoir le privilège de bénéficier des connaissances d'un pro, ça permet de voir les choses sous un autre angle...
Le moindre caillou devient un vestige de poterie, le moindre tesson un morceau de couteau en obsidienne...
Ceci dit, le soleil tape fort et Yagul marche vite.
Je suis bien content quand nous descendons dans une tombe déverrouillée à sa demande : on est à l'ombre et on n'avance pas vite.
Le moindre caillou devient un vestige de poterie, le moindre tesson un morceau de couteau en obsidienne...
Je suis bien content quand nous descendons dans une tombe déverrouillée à sa demande : on est à l'ombre et on n'avance pas vite.
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Yagul vu d'en haut. Dans l'ensemble, j'ai pas eu froid pour monter... |
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Le Jeu de Pelota, différent de celui que je connaissais : il n'y a pas d'anneau. Les règles sont différentes. |
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Maintenant on est sous terre... |
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Avec un petit coup de flash. |
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Au moins, on est au frais dans la tombe... |
mercredi 9 janvier 2013
Vrac
Vite fait avant de partir, quelques moments forts de la journée d'hier :
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Poêle à frire, époque Zapotèque. La poêle sans trous ne sera inventée que bien plus tard, lors de l'invention de l'oeuf au plat. |
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Marchand de salades sur le marché, Oaxaca XVIIe. |
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Reste de scène de ménage Zapotèque, 100 av JC. |
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Indiana Bern est habillé par BaBaSurf, http://www.babasurfshop.com |
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Indienne tissant au pied de la cathédrale, car elle avait envie de tisser. |
Interlude
Alors malgré l'heure tardive, j'étais d'humeur à vous montrer des photos exclusives des sites de Mitla et de Yagul, du musée Santo Domingo, des tlayudas de Lulu, bref d'une petite journée relativement éprouvante pour mes mollets (de Oaxaca).
Et pis la sacoche contenant mon APN est restée accrochée à ma chaise dehors, je la vois par ma fenêtre.
Tout le monde est couché et je ne trouve pas la clé pour sortir.
Je pourrais attraper ma sacoche par la fenêtre, qui donne sur la terrasse, mais il me faudrait pour cela crever la moustiquaire fixe et je suis sûr que Manu en prendrait ombrage.
C'est ballot, hein ?
Enfin bon, voici une info qui intéressera les amateurs (dont je) :
Et pis la sacoche contenant mon APN est restée accrochée à ma chaise dehors, je la vois par ma fenêtre.
Tout le monde est couché et je ne trouve pas la clé pour sortir.
Je pourrais attraper ma sacoche par la fenêtre, qui donne sur la terrasse, mais il me faudrait pour cela crever la moustiquaire fixe et je suis sûr que Manu en prendrait ombrage.
C'est ballot, hein ?
Enfin bon, voici une info qui intéressera les amateurs (dont je) :
mardi 8 janvier 2013
Fétiche
Dans le musée dont je vous détaille les oeuvres ci-dessous, se trouve une pièce irremplaçable :
Le fétiche Arumbaya, don de Tintin après son aventure au San Theodoros dans l'abum "l'oreille cassée".
Le fétiche Arumbaya, don de Tintin après son aventure au San Theodoros dans l'abum "l'oreille cassée".
Art préhispanique
A Oaxaca se trouve le musée Rufino Tamayo, magnifique collection de figurines d'avant la conquête, que l'on qualifierait aujourd'hui du moderne sobriquet "d'art premier".
Je suis sidéré du modernisme de certaines pièces, allant même jusqu'à y déceler une trace d'humour.
C'est pourquoi j'ai choisi de vous présenter une sélection de visages et d'expressions dont certaines préfigurent le 9e art d'aujourd'hui (la BD).
J'ai passé un vrai bon moment dans ce musée ; j'espère que vous aussi.
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L'innocence |
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Le dégoût |
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La déception |
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La franche rigolade |
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La surprise |
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Le rire discret |
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L'ennui |
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La bienvenue |
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La stupéfaction |
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Le doute |
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La panique |
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L'ivrognerie |
lundi 7 janvier 2013
Oaxaca
Arrivé ce matin 06:45 après presque 7h de voyage nocturne depuis México DF.
Peu dormi.
L'hôtel Veracruz, à la sortie du terminal, me tend les bras et m'y réfugie pour finir ma nuit, fouiller mon sac et retrouver mon FMM (visa touristique) provisoirement égaré, me débarrasser de mon sacado et prendre une douche.
A midi je suis dehors, pour une reprise de contact avec cette ville où je n'ai plus mis les pieds depuis quelques années.
Juste à temps pour recevoir l'appel de mon ami Cousin287 qui s'inquiète de savoir si j'ai survécu au tremblement de terre.
Effectivement, au sortir de la douche, j'avais remarqué le ventilateur qui se balançait un peu, ainsi que les fils de la télé. J'avais mis ça sur le compte du courant d'air.
On va attendre les répliques, pour voir...
Ceci dit, à Oaxaca, si l'on sait mettre un pied devant l'autre, on n'est loin de rien, pour ne pas dire près de tout.
Je fais une grande balade de 5h dans la ville et dans l'ensemble, c'est très agréable.
A l'instar de San Miguel de Allende, si l'on s'écarte un peu des quartiers gringotisés, la ville a conservé une âme Mexicaine.
Les spécialités du cru sont nombreuses : Mezcal, chapulines, chocolat, mole, tlayudas, fromage etc. en ce qui concerne la nourriture.
Au niveau artisanal, c'est pas mal non plus : Poterie et céramique noires (barro), tissage/broderie, alebrijes, vannerie, bijoux, coutellerie, ...
Je choisis de casser la croûte dans l'immense Mercado de Abastos qui s'étend sur une surface de quelque chose comme beaucoup, sinon plus, voire davantage. Au moins.
Plus tard, pour me reposer, je ferai une halte chez une coiffeuse qui me mettra la tonsure à jour à l'ancienne : peigne, ciseaux et rasoir, s'il vous plaît, pour la modique somme de 30 pesos.
Information aux voyageurs :
Au Terminal Sur de México, point de départ pour Oaxaca, il y a 4 distributeurs de billets.
Le premier est en panne, le deuxième ne fonctionne pas, le troisième est cassé et le quatrième est momentanément hors-service, veuillez nous excuser.
Peu dormi.
L'hôtel Veracruz, à la sortie du terminal, me tend les bras et m'y réfugie pour finir ma nuit, fouiller mon sac et retrouver mon FMM (visa touristique) provisoirement égaré, me débarrasser de mon sacado et prendre une douche.
A midi je suis dehors, pour une reprise de contact avec cette ville où je n'ai plus mis les pieds depuis quelques années.
Juste à temps pour recevoir l'appel de mon ami Cousin287 qui s'inquiète de savoir si j'ai survécu au tremblement de terre.
Effectivement, au sortir de la douche, j'avais remarqué le ventilateur qui se balançait un peu, ainsi que les fils de la télé. J'avais mis ça sur le compte du courant d'air.
On va attendre les répliques, pour voir...
Je fais une grande balade de 5h dans la ville et dans l'ensemble, c'est très agréable.
A l'instar de San Miguel de Allende, si l'on s'écarte un peu des quartiers gringotisés, la ville a conservé une âme Mexicaine.
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Dès la sortie du terminal, on sent le changement... |
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Cathédrale du zócalo |
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Extérieur d'un des marchés couverts |
Au niveau artisanal, c'est pas mal non plus : Poterie et céramique noires (barro), tissage/broderie, alebrijes, vannerie, bijoux, coutellerie, ...
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Intérieur d'un des marchés couverts |
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Compagne de casse-croûte |
Plus tard, pour me reposer, je ferai une halte chez une coiffeuse qui me mettra la tonsure à jour à l'ancienne : peigne, ciseaux et rasoir, s'il vous plaît, pour la modique somme de 30 pesos.
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Vendeuse consommant son fond de commerce |
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Pollo enchilado con mole. Fameux, même si ça pique un peu. Un monsieur fort civilement me conseillera d'ajouter un peu de sucre pour l'adoucir. |
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Le grand marché de Abastos (provisions) est facile à trouver : on peut même y aller en train. |
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Comme souvent dans le coin (coin), la révolte gronde... |
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Des indiens campent dans le centre pour protester contre les exactions du gouverneur |
Visite de quelques églises, du quartier Zócalo, de la casa de Artesanias, de divers marchés et retour à l'hôtel pour me connecter et envisager une nuit réparatrice.
Il faut que je sois en forme demain : je rencontre l'amigo virtuel Yagul, faut pas le décevoir.
Au Terminal Sur de México, point de départ pour Oaxaca, il y a 4 distributeurs de billets.
Le premier est en panne, le deuxième ne fonctionne pas, le troisième est cassé et le quatrième est momentanément hors-service, veuillez nous excuser.
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