Le Mexique est un pays dont j'ai fait la connaissance en 1995, par hasard. Et depuis, je suis resté coincé.
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Addenda au précédent article, porté à ma connaissance par la Dra E. Mazzetto. Approche documentée et illustrée de la mésaventure des malheureux assassins-envahisseurs, qui se sont rapidement aperçus qu'il ne faut pas confondre tourisme et génocide, et que Hernán Cortés n'était pas un Tour Operator.
…et qui se sont aussi aperçus qu'ils étaient comestibles.
1520 n'a pas été une bonne année
pour les conquistadores.
Cortés et son gang ont pris une sacrée
raclée et se sont fait bouter hors de Tenochtitlán-México durant la
Noche Triste (en espagnol) ou Noche Victoriosa (en Aztèque).
Quasiment au même moment, une
expédition espagnole en provenance de Cuba et composée de
conquistadores, de soldats, de femmes, d'indiens alliés, de chevaux
et de cochons, chemine à la rencontre de Cortés pour lui apporter
vivres, munitions, renforts et nouvelles du pays.
L'expédition, d'une cinq-centaine de
personnes, se fait serrer dans les environs de
l'actuelle Puebla par une armée d'indiens Acolhuas, une tribu
Aztec-friendly.
Tous ces pauvres gens seront
embastillés dans des cellules sans fenêtre et
engraissés pendant quelques mois, puis petit à petit sacrifiés de
diverses manières, et canibalisés lors de banquets donnés en
l'honneur de Huitzilopochtli, Tezcatlipoca et Quetzalcóatl.
Ci dessus, par ordre d'entrée en scène : Huitzilopochtli, Tezcatlipoca et Quetalcóatl
Hommes, femmes, enfants et chevaux
subiront ce sort funeste alors que, bizarrement, les cochons seront
uniquement sacrifiés et non consommés.
Ils étaient musulmans, les Aztèques,
vous croyez ?
L'affaire que je viens de vous narrer
(car je suis un narrant) s'est déroulé au lieu dit Zultepec
Tecoaque, ce qui signifie fort pertinemment en Náhuatl "là
où on les a mangés".
Les Acolhuas abandonnèrent leur cité
peu de temps après, afin d'échapper à la colère de Cortés qui,
ayant eu vent du massacre, était en route pour demander des comptes.
Dans la précipitations du départ, ils
masquèrent à la va-vite les traces de leurs libations en enterrant
les ossements.
Ce qui a permis aux archéologues du
XXIe de les découvrir et de reconstituer l'histoire.
Superbe manuscrit Aztèque, qui narre
la migration de ce peuple depuis la mythique cité d'Aztlán
jusqu'à
l'actuelle México.
Un des plus précieux témoignages
d'une civilisation hispano-éradiquée.
Ouvrage de 21 pages, format fermé 20 x 25 cm, ouvert 20 cm de haut par 5 mètres 50 de long…
Il fait actuellement partie des trésors de la Bibliothèque Nationale d'Anthropologie et d'Histoire de México.
Boturini est le nom de son premier possesseur (italien).
Au début de cette année, il était de
sortie au Museo Nacional de Antropología, où j'ai eu le vif plaisir de le
consulter en compagnie de Delfina et de Cousinus 1er.
Ce codex peut être admiré dans son intégralité sur le site de l'INHA
Sur une vieille porte du vieux Grenoble se trouve cette vieille inscription, qui a retenu toute ma vieille attention. Il s'agit du fameux carré magique connu sous le nom de "Carré de Sator", que l'on trouve dans plusieurs textes latins, par exemple à Pompéi dans la villa de Pasquius Procolus. On parle de Carré Magique, car la lecture est possible et identique horizontalement de gauche à droite et de droite à gauche, et verticalement de haut en bas et de bas en haut. Pour faire simple, on considère que ce Carré est une construction phraséomorphe anacyclique à quadruple entrée. Les fins érudits que vous n'êtes pas forcément n'auront pas manqué de remarquer que chacun des mots de la phrase (car il s'agit bien d'une phrase) est un acrostiche ou un mésostiche, voire un téléstiche de l'ensemble des cinq termes. A noter que le carré peut également être lu en boustrophédon. Si l'on veut mystiquer un brin, on remarquera que les huit lettres formant le carré sont les mêmes que "Pater Noster", ce qui pourrait indiquer une origine chrétienne. Le sens exact de la phrase est encore de nos jours sujet à controverse. Si quatre des cinq mots ont un sens, "Arepo" est un hapax legomenon, certainement créé pour peaufiner le palindrome. Traductions possibles : - Arepo le laboureur utilise une charrue pour travailler. - Le Créateur, par son caractère terre à terre, maintient l'oeuvre de rotation. - Dieu dirige la création, le travail de l'homme et le produit de la terre.
Julieta Venegas chante les 43 étudiants "disparus" d'Ayotzinapa. Rappellons que les plus grands doutes planent sur ce qu'il est réellement advenu de ces 43 étudiants. La seule certitude dans cette lamentable affaire, c'est la complicité entre les gangs locaux, les forces de police et les pourritiques. Lire ICI pour rappel des faits.
Voici la chanson en question, extraite du dernier album de Julieta "Algo Sucede"
(il est en train de se passer quelque chose) : Ese Camino, Julieta Venegas 2015 Ese camino
Les paroles pour ceux qui :
Camine ese camino, me encontré con su
brillo
Esa es una verdad que en mí siempre vivirá…
Camine
ese camino, me encontré con su brillo
Esa es una verdad que
en mí siempre vivirá…
Háblame con cuidado si vas a
hablar de lo que fui…
Mi pálida infancia.. ya esta tan
lejos de aquí
Aun me estremezco ahora cuando me encuentro
ahí…
Por un momento una niña solo quería ser…
feliz
Camine ese camino, me encontré con su brillo
Esa
es una verdad que en mí siempre vivirá…
Camine ese
camino, me encontré con su brillo
Esa es una verdad que en
mí siempre vivirá…
Cambie de pie tantas veces,
temores y sueños también
El tiempo pasaaa dejando huella
en mi corazón
Aunque mi memoria mienta, traigo una historia
en mí
Un alebrije est une sculpture en bois relevant de l'art
populaire de l'État d'Oaxaca, au Mexique. Il est
traditionnellement réalisé en bois du Bursera glabrifolia ou
bois de copal blanc, un arbre de forêt tropicale sèche. Ces sculptures aident de nombreux ménages ruraux d'Oaxaca à
vivre grâce à la vente de ces objets aux touristes internationaux
et aux propriétaires de magasins d'art ethnique aux États-Unis,
au Canada et en Europe. Source : Wiki