Le Mexique est un pays dont j'ai fait la connaissance en 1995, par hasard. Et depuis, je suis resté coincé. 

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mardi 24 octobre 2017

Ana Tijoux

Le rap, vous connaissez ?

Cette "musique" qui a failli devenir festive mais dont la lamentable "évolution" en a vite fait l’apanage des groupuscules banlieusards haineux et mal-articulants, surfant sur la vague pourrie du machisme primate, du bling bling ostentatoire, des mouvements digitaux simiesques, des grosses cylindrées compensatoires de petites quéquettes, des pseudos revendications de quartier et autres manifestations qui me font gerber les portugaises.

Mouvement social plus que musical qui emporte dans son maëlstrom de bêtise morbide la malheureuse jeunesse en perdition qui fleurit prospèrement sur le fumier de l’incapacité indifférente de nos élites pourritiques.
Voyez-vous ?
De nos jours, Reggiani chanterait « Les rats sont entrés dans Paris ».

Mais comme je suis un charmant garçon, très ouvert d’esprit et prêt à toutes les expériences musicales, j’ai prêté mes esgourdes à une rappeuse franco-chilienne — Ana Tijoux — qui, et c’est une réelle leçon pour nos rappeurs (euses) transparents et interchangeables, utilise ce rythme pour véhiculer un message de paix, de fraternité, de revendication féménisto-sans-hijab/burqa-et-je-t'emmerde-avec-ta-porsche-et-ta-casquette-à-l'envers.

A noter que la Miss, après être née dans le chnord (Lille) en 1977, est allée exercer son art dans le pays de ses parents (le Chili), et je n’en suis pas surpris... Elle a tourné au Mexique en 2009, ce qui lui donne sa place dans ce blog, épicétou.

Ça se regarde et s’écoute avec plaisir, voire intérêt, jugez par vous-même :