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Le Mexique est un pays dont j'ai fait la connaissance en 1995, par hasard. Et depuis, je suis resté coincé.
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mardi 31 décembre 2013
Grenoble Actu
L'hôpital de Grenoble s'enorgueillit de la visite du champion automobile M. Schumacher.
J'ai cru comprendre qu'il se trouverait entre l'avis et l'amour…
Schumacher (F1 MIX)
lundi 30 décembre 2013
León (fin)
La ville de León n'a pas trop les
faveurs du tourisme et n'est même pas présente dans l'édition 2012
du GDR.
Je pense que c'est dommage.
Surtout connue pour sa spécialité
d'articles de cuir, León possède également les mêmes attraits que
beaucoup d'autres villes plus fréquentées :
Un vrai centro historico (ville fondée
en 1576) avec les monuments inhérents, de jolies petites rues
piétonnes et fort bien achalandées, des églises, une cathédrale,
un temple, un musée d'art et d'histoire, un théatre, un polyforum,
des centres commerciaux, une plaza de toros, une feria annuelle, un
festival de mongolfières, un zoo, une équipe de foot championne de
chépaquoi, etc...
Alors, hein !
Bon, d'accord : c'est la deuxième
fois que je mets les pieds à León, et c'est la deuxième fois que
j'y rencontre la pluie.
Ceci explique peut-être le manque
d'engouement touristique.
Visite déambulatoire :
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Les 4 sans cul de León |
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Cours de zumba devant le Templo Expiatorio |
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Distribution gratuite d'apéricubes bénis à la fin de la messe |
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Joli petit angelot |
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Autre joli petit angelot |
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Zona peatonal |
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C'est bien vert comme coin (coin) |
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Fresque urbaine |
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Culture |
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Los 5 Reyes Magos |
dimanche 29 décembre 2013
León II
La zona Piel, quartier du cuir à León, n'est pas immensément immense, mais très très dense (con los lobos).
On s'y perd facilement, d'ailleurs je m'y suis perdu facilement deux ou trois fois.
Le plus dur reste de retrouver dans ce dédale fractal une boutique ou l'on avait repéré un article...
Mais bon, dans l'ensemble on ne s'en est pas mal sorti.
Nous avons passé la journée à faire des allers-retours de l'hôtel aux boutiques et inversement, pour se délester au fur et à mesure du butin grandissant.
Mes deux comparses ont fait chauffer à blanc leurs cartes bleues, n'hésitant pas à s'affubler de vêtements généralement réservés aux moins de 15 ans...
samedi 28 décembre 2013
León
León (de los Aldamas), est la plus
grande ville de l'état de Guanajuato.
C'est même la 6e plus
grande ville du Mexique.
Capitale de la chaussure et du cuir.
C'est ce qui motive ma nouvelle visite
dans le coin (coin).
Heureusement que je ne suis pas venu pour tourister : il pleut sans discontinuer depuis mon arrivée hier.
Primo et Cuca, que j'ai eu le plaisir d'accueillir au Terminal Autobus avaient 1h de retard : pluie et brouillard entre México et León.
Malin comme je suis, j'avais prévu hébergement et restauration en face du Terminal, ce qui est de plus en plein centre de la "Zona Piel" (zone cuir).
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Resto avec vue imprenable sur le Terminal |
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J'ai logé tout le monde au Niza Palace Hotel une bonne adresse. Chambres clean et spacieuses, lits King Size. |
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Et un bon p'tit déj' de machaca y café con leche |
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Mes emplettes de la matinée… |
vendredi 27 décembre 2013
Artesanias
Aujourd'hui, transfert et installation
à León, Guanajuato.
Voyage avec Primera Plus : 4
heures bus confortables autant que studieuses, puisqu'il se trouve
que j'ai du taf.
En attendant, voici un aperçu de la
Casa de las Artesanias de Morelia, musée/expo/vente installée dans l'ancien couvent San Francisco (1531).
Il y a de tout et même d'autres choses
et on peut y passer un bon moment voire plus sans se lasser.
Dans le coin (coin), on s'est fait une
spécialité de meubles, ce qui est peu commode (!) à rapporter dans
ses valises, vous en conviendrez.
Jugez plutôt :
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Couvent |
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Couvent |
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Table |
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Table |
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Table |
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Tables |
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Banc |
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Viva |
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La vie perd : c'est la mort sûre |
jeudi 26 décembre 2013
Jaripeo
Ici, jaripeo veut dire "rodéo".
Aujourd'hui, alléché par les
alléchantes affiches, j'ai décidé de m'offrir une séance de
jaripeo.
Voici comment ça s'est passé :
10:30. Il fait gris et pas chaud. Quand
je m'en rends compte, je suis déjà à une certaine distance de
l'hôtel que je viens de quitter, alors je décide qu'il n'est pas
utile de retourner me vêtir plus chaudement, le temps va sans doute
s'améliorer dans l'après-midi.
Je saute dans un colectivo dont j'avais
repéré le parcours la veille afin de me faire mener au central
camionero (terminal autobus) de Morelia.
Au bout de 10 minutes, je ne reconnaîs
pas le décor, alors je m'enquiers auprès du chauffeur et il
apparaît que j'ai bien pris le bon colectivo, mais pas dans la bonne
direction.
Il me débarque donc, prétend me
rendre mes 7 pesos et me recommande de traverser la rue pour monter
dans celui qui va dans l'autre sens. Ce que je.
11:30. Au central camionero, il y a 3
bâtiments : le A pour les grandes lignes, le B pour les
moyennes lignes et le C pour les trajets locaux.
Comme c'est le jour de Noël, seul un
guichet est ouvert dans chaque terminal. Leurs avis divergent quand à
la meilleure manière de se rendre à Cuto de Esperanza (car c'est là
que je désire me rendre) ou à San Pedro Chicacuaro (mon deuxième
choix).
En gros il faut prendre un bus en
direction de Chépaou, demander à descendre au croisement de Oucéty,
prendre un colectivo de passage pour se rapprocher de Cuto de
Esperanza et finir éventuellement à pied ou en stop.
Oh, eh,
holaaaaa, hein !
Moi, quand ça devient compliqué...
J'aborde donc un chauffeur de taxi
d'âge plus qu'avancé et nous convenons de l'affaire.
15 minutes, 20 kilomètres et 130 pesos
plus tard, je pose le pied dans le centre de Cuto de Esperanza.
13:00. Le centre de Cuto de Esperanza,
je ne pouvais pas le louper : l'agglomération est à peine plus
grande que ma chambre d'hôtel et beaucoup plus petite que le zócalo
de México.
Comme c'est le jour de Noël, seul un
vague magasin genre Oxxo est ouvert, et de jeunes rancheros en
extraient des caisses de cerveza.
J'en augure que la fête taurine risque
d'être fortement arrosée.
Je ne me trompe pas, comme vous l'aller
constater pas plus tard que dans quelques instants.
Un brouhaha diffus ainsi qu'une forte
odeur animale guide mes pas vers ce que je subodore comme étant le
lieu des festivités.
Effectivement. Une arène métallique
autant que provisoire est installée, ainsi qu'une scène de
spectacle destinée à accueillir la fameuse banda Cruz de la
Candelaria.
Les monstrueux Desructores de Memo
Ocampo sont en cours de débarquement, dans le calme le plus total.
Les bêtes sont paisibles et visiblement rêvent à de verts
pâturages.
Quand viendra l'heure d'entrer en
scène, on leur coincera fortement les balloches au moyen d'une corde
très serrée, ce qui provoquera une vive douleur et les ruades
giratoires typiques de ce genre de manifestation.
Le malheureux bovidé n'en a rien à
secouer du passager clandestin qui s'accroche sur son dos.
La seule chose qui
l'intéresse, c'est de se débarrasser de l'objet qui lui comprime
les génitoires.
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Ça, j'ai bien peur que cela soit ce que je crois. |
Mais pour l'instant, quelques gouttes
se mettent à tomber.
De plus en plus fortement, jusqu'à
l'orage toutes options, avec tonnerre, éclairs, trombes d'eau...
Les abris sont rares dans le pueblo
désert et en moins de temps qu'il n'en faut à un ministre
socialiste pour lever un nouvel impôt, je suis trempé de la tête
aux pieds.
Je m'en fous un peu d'être mouillé,
ma montre et mon APN sont étanches.
Mais il fait froid.
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Même la petite coccinelle annonciatrice du spectacle a fini par se taire |
15:00. Je choppe un providentiel bus
qui brinquebale en direction de Morelia et 14 pesos plus tard je suis
revenu à mon point de départ.
Il pleut toujours et il fait toujours
froid.
15:30. Direction l'hôtel pour une douche
chaude et une bonne sieste après toutes ces émotions.
mercredi 25 décembre 2013
Pátzcuaro - Janitzio
Comme je vous le disais plus avant, une
envie de charales (petite friture) me point, alors je me pointe au terminal
camionero de Morelia dans la ferme intention de me rendre à Pátzcuaro afin de
me débarrasser de cette envie par le seul moyen que je connais :
y succomber.
J'aborde le premier guichet qui propose
cette destination.
Il est 10:19 et le départ du bus est programmé pour 10:20.
Je parcours les 9 mètres qui me
séparent du quai d'embarquement à la vitesse de la lumière et
arrive hors d'haleine à un bus vide de passagers et de chauffeur.
Alors je m'assieds sur les marches du véhicule, rabats ma casquette sur mes
beaux yeux, pose mon menton volontaire sur ma poitrine musclée et
décide de me livrer à une occupation très en vogue au Mexique :
j'attends.
Nous partirons, le chauffeur et moi, à
10:31.
A l'entrée de Pátzcuaro se trouve le
muelle (dock) qui se rejoint en quelques minutes de marche.
Les lanchas pour Janitzio sont plus nombreuses que
les chalands et ne partent qu'une fois raisonnablement remplies, ce
qui peut demander un certain temps, que les Mexicains mettent à
profit pour se livrer à leur occupation favorite : attendre.
Je m'en sors plutôt pas mal : le
temps de m'envoyer un verre de charales (petite friture), et une lancha démarre.
La traversée dure une petite
demi-heure d'une trentaine de minutes, en musique et au milieu des
nénuphars.
A une demi-encablure de Janitzio, nous
avons la chance d'assister au féérique ballet des pêcheurs de
charales (petite friture) avec leurs typiques filets papillons.
Le lanchero ralentit complaisamment
pour nous laisser le temps de kodaker à tout va et de glisser la
pièce aux pêcheurs qui retirent de leur numéro davantage de
piécettes que de charales (petite friture).
Je savais que l'île vivait de la pêche
et du tourisme, mais sur ce coup je suis un peu deg, quand même.
L'île est un monticule abrupte.
Tout
en haut est une immense statue de Morelos, qu'on peut grimper dedans
par l'intérieur.
La vue sur le lac et les autres îlots
environnants est choulie.
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Décidément, cette année je passe mon temps à grimper |
![]() |
Il paraît que le lac était bleu avant le grand tremblement de terre de 1985 |
Encore un verre de charales (petite friture) pour la route et il
n'y a aucune raison de s'éterniser au milieu des tiendas de
touristeries.
A ce propos, les lanchas qui font le
trajet sont occupées par des familles de touristes nationaux.
Ce qui n'empêche pas les commerçants insulaires de m'aborder en anglais : "Fish señor ?" en me tendant un verre de charales (petite friture)…
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