L'EZLN,
c'est l'Armée Zapatiste de Libération Nationale, groupe
révolutionnaire créé en 1983.
Le nom a été choisi en l'honneur du célèbre révolutionnaire Emiliano Zapata,
afin de souligner la continuité avec les luttes de l'époque de la Révolution mexicaine.
Le nom a été choisi en l'honneur du célèbre révolutionnaire Emiliano Zapata,
afin de souligner la continuité avec les luttes de l'époque de la Révolution mexicaine.
Cette "armée" a ceci de
particulier qu'elle prône le pacifisme,
malgré ses armes et ses uniformes.
malgré ses armes et ses uniformes.
Son
objectif avoué est de faire reconnaître aux communautés Mayas du
coin (coin)
le droit à l'autogestion au lieu d'être cantonnées dans des "réserves".
le droit à l'autogestion au lieu d'être cantonnées dans des "réserves".
L'EZLN
a fait son apparition sur la scène médiatique internationale en
janvier 1994,
aux cris de ¡ YA BASTA ! (Yannamarre).
aux cris de ¡ YA BASTA ! (Yannamarre).
Plusieurs
centaines d'indigènes (on ne dit pas "indiens", c'est
péjoratif) encagoulés et armés
sont descendus des montagnes et ont occupé 8 villes du Chiapas, ouverture des prisons et tout et tout.
sont descendus des montagnes et ont occupé 8 villes du Chiapas, ouverture des prisons et tout et tout.
Le
but du jeu était surtout de démontrer l'ampleur de la révolte et
de son organisation militaire
plutôt que de prendre le contrôle des institutions chiapanèques.
plutôt que de prendre le contrôle des institutions chiapanèques.
L'action
de l'EZLN est pacifiste, ce qui motive l'armée fédérale, dont la
réaction disproportionnée
fait plus de 100 morts et encore plus de prisonniers.
fait plus de 100 morts et encore plus de prisonniers.
Les
Zapatistes se réfugient dans la forêt Lacandone et la résistance
s'organise.
La guerilla prendra officiellement fin en 1996, avec les Accords de San Andrés, reconnaissant
le droit à l'autodétermination des indigènes (on ne dit pas « indiens », c'est péjoratif),
et la réforme du système juridique.
La guerilla prendra officiellement fin en 1996, avec les Accords de San Andrés, reconnaissant
le droit à l'autodétermination des indigènes (on ne dit pas « indiens », c'est péjoratif),
et la réforme du système juridique.
Ces
accords ne seront évidemment pas respectés et la "guerre de
basse intensité"
continue de nos jours.
continue de nos jours.
Des
groupes paramilitaires formés et armés par le pouvoir en place
continuent leur raids
contre les Zapatistes.
contre les Zapatistes.
Jusqu'à
la semaine passée, son leader était le Subcomandante Marcos.