Bip-Bip
et Vil Coyote existent.
La preuve : je les ai rencontrés.
En
Anglais, le dessin animé se nomme Road Runner and Wile E. Coyote.
Il a été créé en 1949 (quand même), inspiré d'une nouvelle
de Mark Twain dans laquelle des coyotes chassent le géocoucou.
Car
en Français, cet oiseau coureur se nomme géocoucou.
Originaire
d'Amérique du Nord, Bip Bip se nomme au Mexique "correcamino".
Je l'ai rencontré dans le désert du
Guanajuato.
Je
l'ai vu s'amuser à faire la course avec notre camionette et il a
gagné :
Le correcamino, s'il ne peut guère voler, atteint
facilement les 30 km/h à la course.
Dans
le cartoon, son ennemi naturel est le coyote, ce qui n'est pas faux.
Mais
le correcamino n'est pas une lopette, hein ?
Les serpents à
sonnette (crotales) n'ont qu'à bien se tenir, il en raffole.
Il
arrive tout doucement derrière le serpent, appuie sur sa sonnette et file se cacher à toute vitesse.
Le
crotale se retourne pour voir qui c'est qui sonne, reste étonné de ne trouver personne et Bip-Bip en
profite pour l'assommer.
Mais
ceci est anecdotique…
Sa
technique habituelle est plus spectaculaire :
Cet
oiseau survitaminé est encore plus rapide que le serpent.
Il tourne autour du crotale
jusqu'à ce que celui-ci attaque, d'une détente fulgurante.
Bip Bip
est encore plus fulgurant.
Esquivant l'attaque, il chope illico le
serpent derrière les oreilles et lui fracasse la tête contre le
sol.
Son
habileté à crever les crotales lui valait une solide réputation de
courage chez les Amérindiens.
Du coup, on se parait de ses plumes
pour aller à la guerre et on mangeait sa chair pour absorber son
courage.