des
fétichistes qui tenaient le petit bulletin par lequel ils disent :
J’abdique. [...]
Additionnez les bulletins blancs et
comptez les bulletins nuls, ajoutez-y les abstentions,
voix et
silences qui normalement se réunissent pour signifier ou le dégoût
ou le mépris.
Un peu de statistique s’il vous
plaît, et vous constaterez facilement que,
dans toutes les
circonscriptions,
le monsieur proclamé frauduleusement député
n’a pas le quart des suffrages.
De là, pour les besoins de la cause,
cette locution imbécile :
Majorité relative — autant vaudrait
dire que, la nuit, il fait jour relativement.
Aussi bien l’incohérent, le brutal
Suffrage Universel qui ne repose que sur le nombre
— et n’a
pas même pour lui le nombre — périra dans le ridicule. »
Alphonse Gallaud de la Pérouse, dit Zo
d'Axa, 1864-1930