A quelques encablures à l'est du
Centro Historico de México DF se trouvent les impressionnants marchés de La
Merced, Sonora et Mixcalco.
Impressionnants, parce que les trois se
sont étendus jusqu'à ne faire plus qu'un, sans aucune limite
discernable.
A l'extérieur du marché proprement
dit, la vente continue dans la rue. De petites échoppes mobiles
autant qu'illégales proposent des tas de saloperies à l'origine
incertaine, tant vestimentaires qu'alimentaires...
450 tonnes de déchets sont produites
chaque jour.
Ruelles, allées, passages couverts,
venelles découvertes s'étendent sur une zone qui serait encore plus
immense si elle était un tout petit plus étendue, formant un
hallucinant réseau tentaculaire.
D'ailleurs si vous ne craignez pas de
vous faire tentaculer, en remontant l'avenue Jesús María vers le
nord, des douzaines (voire plus) de prostiputes sont exposées le long des
échoppes, court-vêtues et d'âge parfois un peu moins que légal. Généralement de petite taille, ces personnes offrent leurs services pour une centaine de pesos (6 euros). C'est ce qu'on appelle une prestation à la portée de toutes les bourses.
J'ai remarqué à cette occasion que
les peintures de guerre de ces demoiselles et celles des fliquettes
sont identiques : forte épaisseur de fond de teint et rouge
labial très contrasté, à l'instar du maquillage oculaire.
Seul l'uniforme permet de différencier
les deux espèces.
Le sourire aussi, la fliquette étant
beaucoup moins avenante.
Poulets achetant un nounours. |
Fliquette autorisée à verbaliser : c'est écrit dessus ! |
Un repère pour se sortir de ce dédale : la Torre LatinoAmericana. Le Zócalo est à mi-chemin. |
Les marchés sont coupés de la rue par un fort grillage, ce qui ne facilite pas la tâche des voiturabras. |
Feuilles de bananiers. |
Ne font-elles pas envie, ces belles bananes ? |
Marché aux bonbons (ou aux guêpes, c'est selon). |
Sous l'oeil bienveillant de notre nouvelle copine... |