Sale temps pour les cartels

La semaine passé, c'est Servando Gómez Martínez, dit La Tuta, qui était pécho à Morelia, Michoacán.
Son organisation des Chevaliers Templiers, sorte de secte-cartel, est spécialisée dans la production et l'exportation de méthamphétamines. Lire ICI ou ICI
On rapporte d'amusantes histoires de cannibalisme lors des cérémonies d'intronisation, avec consommation d'organes cardiaques.
C'était déjà la mode aux temps des Aztèques, hein, il n'y a pas de quoi en faire un paté, non plus...

La Tuta

Et cette semaine, c'est le tour d'Omar Treviño, dit Z-42, patron des célèbres Zetas du Nord-Mexique.
Cartel ultra-violent, avec spécialité de trafic de cocaïne, d'enlèvements, de traite des migrants et de décapitation.
La DEA avait offert $ 5 000 000 pour sa capture. Ça incite, non ?
Lire LÁ ou LÁ

Z-42

« Ces captures sont des coups médiatiques qui n’affectent pas les structures financières et politiques mafieuses. Le gouvernement élimine des têtes mais ne s’attaque pas au business des cartels ».

Ricardo Ravelo, auteur de l’ouvrage Zetas, la franchise criminelle. 

Le Monde

Evangélisation

Meuuuuuh non !

Et pendant ce temps-là, en Irak

Metepec

2 600 m d'altitude, banlieue de Toluca, son nom vient du Náhuatl "Colline des Magueys".

Avant d'être conquise par les Aztèques, la ville était occupée par les Otomis et les Matlatzincas. 

Puis vinrent les Espagnols, qui cassèrent tout, y compris la Colline des Magueys, où étaient pratiqués les rites indigènes. Pour marquer leur territoire, ils construisirent une église en haut de la colline.

Artisanat de poteries, spécialement les Arboles de la Vida.

Spécialité de barbacoa (pitaing j'adore ça).

Egalement, spécialité d'extraterrestre.

Metepec vu de la Colline des Magueys.

La Colline des Magueys vue de Metepec.

La sirène de Metepec.

Arbol de la vida de Metepec.

Encore un Pueblo Mágico à mon actif.

Régal de barbacoa de Metepec, en soupe et en tacos.

Glifo de Metepec.

Amen

Joann sfar

Diego desconocido

Les fresques de Diego Rivera sur les murs du Palacio Nacional, México DF, sont fort connues et sans-doute-peut-être-certainement-bien-sûr les avez-vous déjà admirées.

Autrement sinon, vous pouvez voir quelques articles de ce blog ICI ou LA.

Au-dessous de ces majestueuses fresques, Diego et ses esclaves (élèves) ont peint des petits cadres monochromes, sous forme de bas-reliefs en trompe l'oeil, qui présentent quasiment autant d'intérêt que les fresques elles-mêmes. 
C'est du moins mon avis et je le partage. 
Et ce n'est pas moi qui me contredirai.

Exemple :

Et voici-dessous un exemple des découvertes que l'on peut faire en baissant les yeux des immenses fresques colorées. 

On peut y lire la liste des produits alimentaires que le monde doit au Mexique, en Espagnol et en Náhuatl (langage Aztèque).

Note amusante : on trouve dans la liste el chicle (tzictli) un latex particulier issu du tzictzapotl, arbre de la forêt du Petén (Guatemala/Yucatán), c'est à dire en territoire Maya.

Vous prenez un peu de tzictli, vous mélangez avec du sucre et un agent de saveur quelconque, et vous obtenez un chewing-gum.

Ce qui a donné le nom de la première marque de chouinegueum : Chiclet®.

Car à l'époque, la gomme-à-mâcher était un produit naturel.

Mais ça, c'était avant.

Note amusante 2 : on trouve aussi dans la liste la papaya (papayan), et à mon avis, ce n'était pas la peine de l'exporter. Lire ICI.