échangent
des fanions et des poignées de main en attendant d’échanger des
coups de pied.
Le coup d’envoi est donné.
Aussitôt l’équipe de France prend le meilleur, comme disent les
comptes rendus sportifs.
Il faut voir cette envolée, les
gars ! Chmizblik passe la balle à Kravachetavach,
qui la passe à
Rigoletto, qui descend vers les buts adverses.
Aujourd’hui, l’équipe de France
parait être en état de grâce.
Rigoletto vient de feinter un joueur
adverse, et de faire une passe à Yabon Banania,
ce dernier place un
coup de pied retourné et… sa chaussure mal lacée arrive sur la
frime
du goal qui part à dame.
Kriss Kraft, le goal français, a
été trompé par la feinte de Cépatasseur et l’Eczéma
marque un
premier but. »
Ce texte date 1960 et sert
d'introcuction à l'excellent ouvrage « San-Antonio renvoie la
balle »
de qui vous savez.
Sa modernitude ne laisse pas deviner
son âge, hein ?
Seul son esprit politiquement incorrect
interdirait de l'écrire aujourd'hui, sous peine de tracasseries
judico-guignolesques, on a déjà vu ça…